Le Conseil national du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), a poursuivi hier sa grève cyclique de deux jours par semaine, pour la deuxième semaine consécutive. Le débrayage a été « largement » suivi au premier jour de la grève dans les lycées, mais avec un taux qui diffère d'un établissement à un autre et d'un palier à un autre. C'est ce qu'a affirmé au Quotidien d'Oran, le porte-parole du syndicat, Messaoud Boudiba, en précisant que le taux de suivi dans le secondaire varie entre 79 et 80 %, dans le cycle moyen le taux a atteint 55%, mais dans le cycle primaire, il n' a pas dépassé les 15%. Le porte-parole du Cnapeste a affirmé que la poursuite du mouvement de grève a été décidée par la base « en l'absence de réponses convaincantes de la part de la tutelle ». « C'est vrai, nous été conviés à une rencontre de dialogue, mais les réponses n'étaient pas claires et ne répondaient pas aux aspirations des enseignants et de nos adhérents. C'est pour ces raisons que les adhérents ont opté pour la poursuite de la grève jusqu'à la satisfaction des revendications urgentes des enseignants», explique notre interlocuteur. Pour rappel le syndicat a déjà brandi la menace de durcir le mouvement de protestation par l'organisation prochainement de rassemblements régionaux à travers différentes wilayas du pays, et dont les dates seront arrêtées et communiquées prochainement. Mais aussi par le boycott administratif des examens qui sera marqué par la rétention des notes des devoirs et des compositions du 1er trimestre. Le syndicat revendique au même titre que l'ensemble des organisations syndicales du secteur, des mécanismes de soutien au pouvoir d'achat des fonctionnaires, et ce, en revalorisant les salaires du personnel de l'Education et la révision en urgence du régime indemnitaire.