«Le grand nombre des cas de contaminations au cours de la récente période prouvent que nous sommes dans l'escalade rapide et dangereuse et au cœur de la quatrième vague », a alerté, hier, le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, le professeur Kamel Senhadji. Invité à la radio nationale, hier, le Pr Senhadji a qualifié la situation épidémiologique en Algérie « d'urgente » et noté que le variant Delta est le virus dominant, mais que la propagation rapide d'Omicron a compliqué les choses. Tout en expliquant que le relâchement en matière de respect des mesures de précaution et de prévention contre la propagation du virus est la principale raison qui a conduit à la situation que nous vivons. Le Pr Senhadji a également appelé à la nécessité d'intensifier les campagnes de vaccination maintenant pour toucher autant de citoyens que possible et renforcer l'immunité collective et être en mesure de faire face à la maladie, en particulier avec la tendance à la hausse observée avec le variant Omicron. Soulignant dans ce sillage que la vaccination est la seule arme pour couper la route au variant Delta, qui est le grand problème et qui peut développer un autre variant plus dangereux. En ce qui concerne l'environnement scolaire, qui a été le théâtre d'une propagation rapide du virus, le Pr Senhadji a déclaré qu'il faut établir un diagnostic et une analyse séquentielle précise pour connaître la catégorie et la proportion d'Omicron et de Delta chez les enfants, et pour cela la prochaine disponibilité des tests permettra de connaître le rapport entre les deux variants. Quant au protocole thérapeutique pour les enfants, le Pr Senhadji a déclaré qu'il faut adopter la même méthode et la même méthodologie que celles appliquées pour les adultes avec des quantités de médicaments à déterminer par les pédiatres. Ajoutant que l'aboutissement des discussions au sein du comité scientifique décidera des mesures concernant la vaccination des enfants, et déterminera l'âge ciblé et le type de vaccin, soulignant à ce propos qu' « il s'attend à des décisions dans ce sens bientôt ». Le président de l'Agence nationale de sécurité sanitaire relèvera que « l'infection par Omicron n'est pas grave, car l'immunité acquise après l'infection par ce variant protège contre le Delta et autres variants ».