C'est parti, le MCA a entamé la préparation d'avant-saison à l'Ecole supérieure de l'hôtellerie et de restauration d'Alger (ESHRA) d'Aïn Benian, mais en l'absence d'un entraineur en chef. C'est ce qui a étonné les fans du Mouloudia d'Alger. Pour eux, la logique du football n'a pas été respectée. Encore plus, la direction du club, sous la houlette du nouveau président du conseil d'administration, Hadj Redjem, a lancé l'opération recrutement toujours sans le premier responsable technique, le principal concerné de l'effectif. Pour le prochain exercice, le MCA a enregistré l'arrivée officielle des Hamoudi (PAC), Oukil (RCA), Debbih (CSC), Dahmani (ASO Chlef), Menazla (USMBA), Ferhani (ESS), le défenseur Masmoudi et l'attaquant d'Enyimba FC (Nigeria), Victor Mbaoma. Pour ce dernier, sa qualification devra passer par la libération de l'un des deux étrangers, à savoir le Ghanéen Joseph Esso dont le contrat s'expire en 2024 et l'Ivoirien Diomande Isla Daouda, sous contrat jusqu'au mois d'octobre 2023. Ainsi donc, le MCA est dans l'obligation de libérer un de ses deux Africains. Au fait, sur quelle base, les responsables du club algérois ont bouclé leur recrutement ? Alors que la logique voudrait que ce soit l'entraineur, en tant que responsable de l'effectif, d'être associé aux renforts des nouveaux éléments en fonction du projet de jeu qu'il compte donner à son équipe et maintenir l'équilibre surtout que plus plusieurs joueurs ont été libérés pour insuffisance de rendement. Il s'agit des Belkheir, Hachoud, Bourenane, Abdelhafid, Ezzemani, Zaidi et Atou sans oublier Hadded qui n'a pas trouvé un terrain d'entente pour la prolongation de son contrat et Frioui, annoncé dans un club koweitien. A propos de la barre technique, les dirigeants du MCA n'ont pas encore clos ce dossier après le départ de l'entraîneur tunisien Khaled Benyahia. A présent, de nombreux techniciens sont annoncés tels que Bazdarevic, Hadzibegic, le Français Patrice Beaumelle et tout récemment le Tunisien Ammar Souayah qui a entraîné la saison écoulée la JSK, alors que Abdelhak Benchikha aurait décliné l'offre puisqu'il aurait décidé de travailler au Maroc. Pour le moment, la préparation est assurée par le préparateur physique Cheikh Bouziane. En attendant, les responsables du Doyen effectuent, actuellement, une véritable course contre la montre pour engager un entraineur principal qui répond au profil recherché.