Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire, Brahim Merad, a assuré dimanche, que les instructions du président de la République aux walis seront concrétisées dans les meilleurs délais, en coordination avec l'ensemble des acteurs et intervenants, selon un calendrier précis ». A ce titre, avant l'allocution de clôture du 1er ministre, les rapporteurs des trois ateliers qui ont planché pendant deux jours sur »le rôle des collectivités locales dans la relance de l'investissement», «la diversification des ressources financières pour un développement local» et «le rôle du wali dans le processus de développement économique local dans le cadre de la révision du code communal et de wilaya», ont fait lecture de plus d'une trentaine de recommandations qui ont porté notamment « sur la nécessité de doter le corps des walis d'un statut dans le but de renforcer leur rôle compte tenu de la complexité de leurs missions et les objectifs stratégiques qui leur sont assignés, la mise en place d'un système d'information entre la wilaya, la commune, les opérateurs économiques et l'administration pour une gestion optimale de l'investissement, avec l'implication de la société civile en introduisant la démocratie participative dans la gestion des affaires locales mais aussi dans la généralisation de la culture fiscale ». Il a été question pour les animateurs de l'atelier 1 de «la nécessité de réorganiser les services extérieurs de l'Etat placés sous la responsabilité du wali et de les adapter au service des missions économiques des autorités publiques, du renforcement des missions de planification au sein des prérogatives du wali afin de réaliser les objectifs de développement tracés et programmés sur les court, moyen et long termes, à travers sa dotation d'outils de gestion publique moderne reposant sur la planification stratégique, la prospection, le suivi et l'évaluation, l'impératif d'accorder un intérêt particulier au développement des ressources humaines, à travers la création de mécanismes d'incitation aux cadres relevant de l'administration générale de la wilaya, en permettant au wali de recourir aux expériences et aux compétences à travers la simplification des procédures contractuelles». L'atelier 2 a mis « l'accent sur la nécessité d'élaborer au niveau de chaque wilaya une feuille de route définissant les indicateurs socio-économiques, les capacités et les opportunités offertes pour la mettre à la disposition des investisseurs et des porteurs des projets comme base de données (...), la mise en place d'un cadre de partenariat entre les collectivités locales (communes et wilayas) et les universités en vue d'asseoir les règles de développement économique et bénéficier des capacités scientifiques afin d'encourager l'innovation et l'entrepreneuriat, notamment chez les jeunes ». L'atelier 3 a priorisé « l'impératif, dans le contexte économique actuel, de repenser le système de solidarité entre les collectivités locales, en revisitant la gestion de la Caisse de solidarité et de Garantie des Collectivités Locales (CSGCL), tout en l'adaptant à la stratégie du gouvernement liée à la priorisation du développement dans certaines régions à promouvoir (...), la création d'une commission locale, composée de représentants de la direction générale du domaine national (DGDN), de la direction des impôts et des services communaux, chargée de suggérer des procédures pratiques permettant de régulariser les actes des biens communaux et les enregistrer au Rôle général du domaine national (...), la mise en service de la nouvelle nomenclature des activités financières et comptables des communes, qui date de 1971, ou encore la révision et l'actualisation du guide des transactions financières et comptables du budget de la wilaya ».