Selon Amar Merzouki, Directeur du Budget local au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui était, hier, l'invité de la Radio nationale Chaîne 1, le secteur a pris «toutes les mesures nécessaires» pour accueillir le mois de Ramadhan, notamment en matière de «lutte contre la spéculation, l'approvisionnement en produits alimentaires et la sécurité routière». «Comme chaque année, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a pris plusieurs mesures concernant la préparation du mois sacré de Ramadhan, en vue d'assurer toutes les conditions nécessaires pour le passer dans la sérénité», a-t-il ajouté. Parmi ces mesures, le département concerné «est en train d'achever le processus de préparation des listes pour l'octroi d'une subvention de solidarité aux personnes à revenus limités, estimée à 10.000 dinars». L'intervenant a précisé que les «préparatifs pour le versement de cette subvention ont commencé en octobre dernier par les municipalités, pour établir, en coopération avec la société civile, les listes définitives des bénéficiaires, estimés à plus de 2,7 millions de personnes», partagés en «trois groupes sociaux» : «les chefs de familles sans revenu», «les personnes bénéficiant de l'aide du programme de solidarité nationale», et «les salariés dont les revenus ne dépassent pas le SNMG». M. Merzouki ajoute que l'enveloppe financière consacrée à cette opération est estimée à «27,7 milliards DA (MDA)», financée par à hauteur de 16,5 MDA sur le budget de l'Etat, 8,35 MDA sur celui des collectivités locales et 1,45 MDA du ministère de la Solidarité nationale». A cela, il faut ajouter la «contribution annuelle des différentes grandes entreprises publiques dont Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, Algérie Poste et des entreprises de transport». Concernant la lutte contre la spéculation et l'approvisionnement en produits de consommation, l'invité a expliqué que des «instructions ont été données» aux walis pour ouvrir des «espaces commerciaux de quartiers». En ce qui concerne l'hygiène publique, Merzouki a fait part d'instructions aux walis pour coordonner avec les maires afin «d'augmenter le nombre de rotations de collecte des ordures ménagères», et «d'intensifier l'éclairage public», notamment «aux abords des lieux de culte», «tout en veillant à l'élaboration d'un plan de sécurisation des citoyens». Le même responsable a révélé que «900 communes à travers le pays rencontrent des difficultés financières pour payer les salaires et mener à bien les programmes de développement local». Un déficit couvert par l'Etat à hauteur de «470 MDA».