Le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), Ferhat Samir, a rassuré, hier mardi, quant à «l'abondance d'un stock de médicaments couvrant une période d'au moins huit mois», soulignant «qu'il n'y a pas de pénurie de médicaments». Le DG de la PCH a expliqué, lors d'une conférence de presse, que la pharmacie centrale «approvisionne les établissements publics et privés en médicaments, et qu'elle dispose d'un stock de médicaments ainsi que d'un stock d'urgence, couvrant une période d'au moins huit mois», soulignant qu'«il n'y a pas de pénurie». Ferhat Samir a également indiqué que les médecins «n'ont déclaré aucune pénurie dans les hôpitaux et que l'Etat fournit des médicaments innovants en fonction des besoins des patients». Le premier responsable de la Pharmacie centrale des hôpitaux a révélé que la pharmacie a réalisé un chiffre d'affaires de 106 milliards de dinars jusqu'en septembre 2023, ajoutant que la pharmacie centrale dispose d'un stock de 54,3 milliards de dinars. Concernant les achats par types de médicaments, Ferhat Samir a indiqué que jusqu'à la fin de l'année 2022, le montant s'élevait à 96,775 milliards de dinars, passant à 110 milliards de dinars, au 21 septembre 2023, alors que le montant des achats était estimé à environ 140 milliards de dinars. Le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux a également indiqué qu'un montant de 44 milliards de dinars a été alloué aux médicaments contre le cancer jusqu'au 21 septembre 2023, tandis que 29 milliards de dinars ont été alloués aux médicaments contre les maladies hématologiques. Le même responsable a souligné que le pourcentage de médicaments produits par les producteurs locaux s'élevait à 39%, soit 43 milliards de dinars alors que le montant des médicaments importés s'est élevé à 61%, soit 67 milliards de dinars. Fin avril dernier, le directeur général de la Pharmacie centrale des hôpitaux, avait annoncé l'acquisition de 500 types de médicaments pour renforcer le stock de la PCH et des pharmacies des hôpitaux, notamment ceux ayant connu une pression, assurant que les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour garantir les moyens financiers nécessaires aux soins. La PCH «a tracé un programme proactif conformément aux demandes des établissements hospitaliers pour l'acquisition de plusieurs médicaments, dont ceux utilisés en anesthésie selon les besoins programmés, mais ces demandes dépassent souvent la quantité acquise en raison des nouveaux cas enregistrés d'où la pression sur les médicaments», avait-il expliqué. «La PCH compte passer à une deuxième étape en matière de numérisation, pour optimiser la gestion solidaire des stocks des établissements hospitaliers à travers le transfert des médicaments avant la date de péremption d'un établissement hospitalier à un autre en cas de besoin», selon le même responsable. Dimanche dernier, le président de l'Observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, Dr Redha Belkacemi, avait assuré que la production de médicaments anticancéreux commencera en Algérie avant la fin de l'année en cours».Il a souligné qu'il existe «six projets pour la production de médicaments contre le cancer qui entreront en service de manière permanente, d'ici la fin de cette année, avec de grandes capacités de production».