Les usagers de la route assurent que la ville de Mascara éprouve toutes les peines du monde à instaurer une circulation adaptée. Une difficulté due à une infrastructure routière obsolète par manque d'aménagement et d'orientation de ses voies et d'autre part par une augmentation du nombre de véhicules en circulation. A voir la grande place de l'Emir Abdelkader surchargée de voitures bloquées ou se déplaçant à coups de klaxon donne une idée que le centre-ville étouffe par manque de parkings répondant aux besoins exprimés et un stationnement anarchique sur les deux côtés de la chaussée. En résulte, une circulation pare-chocs contre pare-chocs, jusqu'à bloquer des files de véhicules dans les artères paralysant le trafic pendant de longs moments. La même image s'offre dans les quartiers environnants reliés par des voies inadaptées par leur étroitesse puisqu'elles sont encadrées de trottoirs inutilement larges. Il suffirait de "ronger" les bordures pour un élargissement du macadam afin de libérer la fluidité, assurent certains usagers de la route. A titre d'exemple, deux citées de la Zhun 8 très populeuses, situées devant l'annexe de la mairie ne sont reliées que par une seule ruelle étroite et commerçante de 200 m avec un large trottoir de 5 m. Cette chaussée est constamment encombrée de bouchons et il est difficile pour les automobilistes de se frayer un chemin dans ce goulot d'étranglement. De même, l'avenue qui mène du lycée de jeunes filles à l'entrée du faubourg des villas souffre le martyre par le stationnement des voitures et le trafic dans les deux sens. La chaussée de cette avenue est exigüe et ne demande qu'à être élargie vu qu'elle se trouve encadrée de deux trottoirs de 5 m chacun. La réalisation de ces aménagements permettra de désengorger ces passages obligés pour une circulation convenable. Autre exemple, le rond-point du stade Meflah. La voie qui va vers le jardin est étroite et nécessite un agrandissement avec son virage qui fait passer les voitures au compte-gouttes et ce au prix d'énormes encombrements, un calvaire pour les usagers. Très souvent le public apprend que les autorités entreprennent des visites par-ci par-là à travers la ville mais n'ont jamais été invitées à se rendre vers ces points noirs pour les faire disparaître, et soulager ainsi les automobilistes.