L'oued Ain-Sefra, qui traverse le centre ville de Mostaganem, est en passe de devenir une véritable décharge sauvage. En effet, ce cours d'eau, qui est envahi par une forte couverture végétale poussant un peu partout, accentuée de décombres de toute sortes qui y sont carrément jetées, sans aucune gêne même des pneus, des sacs de plastiques, qui consolident un terreau idéal à la prolifération des rats, moustiques, et autres bestioles. Cette pratique qui va crescendo altérer non seulement l'oued, mais aussi l'environnement immédiat, sans que l'on intervienne pour mettre un terme à ces transgressions. D'anciens Mostaganémois déçus par ce spectacle hideux, nous diront, de vive voix, ces quelques mots : « Jadis, la rivière était limpide … on y faisait trempette, C'était la belle époque », et d'ajouter avec un sentiment d'amertume, « ce qui nous révolte, c'est le manque de civisme et d'éducation de ces énergumènes, qui jettent n'importe quoi dans cet oued. » d'où l'importance de l'information et la sensibilisation par les comités de quartier, depuis la cellule familiale dans le but de préserver un environnement sain et un cadre de vie meilleur. Enfin la rivière continue de recevoir des immondices, pire les conduites déversent des eaux usées directement, dans le lit de l'oued. Ces eaux rappelons-le, qui ne sont aucunement traitées au préalable, dégagent des odeurs nauséabondes, causant ainsi des désagréments aux riverains, particulièrement durant cette période de grande chaleur.