«Les actions sociales ne sont pas un but, mais bien un moyen pour l'agence de développement social pour disséquer la société et procéder à une expertise sociale approfondie.» M. Dellil Zouaoui, directeur de l'antenne régionale de l'ADS à Sidi-Bel-Abbès, résume en quelques mots les missions essentielles de l'agence sociale du ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, et ce, à la faveur de la tenue de la conférence régionale des cellules de proximité et de solidarité (CPS) de l'antenne régionale de Sidi-Bel-Abbès. Deux jours durant, les membres des CPS des wilayas de Saïda, Sidi-Bel-Abbès, Aï-Témouchent et Tlemcen ont débattu en session plénière, mais aussi en ateliers des perspectives, bilans et analyses des actions des cellules de proximité à la lumière d'un cumul d'expériences de plusieurs années de praxis sociale continue. Ce conclave intervient en amont du séminaire national qui sera organisé du 26 au 28 avril en cours à l'hôtel le Grand Bleu par la direction générale de l'ADS autour de la question des perspectives et bilans des CPS. Le premier responsable de l'antenne régionale de Sidi-Bel-Abbès s'est interrogé, au cours de son allocution d'ouverture, sur la stratégie d'intervention de la CDP, ses objectifs et les moyens à mettre en œuvre pour aboutir à des résultats fiables. Il estimera, à ce propos, que «les cellules de proximité doivent opérer leur mise à niveau et se tourner résolument vers une approche socio-économique du programme de développement communautaire». Il demandera également aux participants de «lancer la réflexion autour de la nécessité d'instituer des réseaux de communication et de formation entre les cellules, seuls à même de renforcer l'action et de revaloriser leur travail sur le terrain». Pour Dellil Zouaoui, «le développement social est notre credo, c'est une opportunité entre nos mains et une exclusivité qui fait la force de l'ADS. Les mesures d'accompagnement, d'orientation et de médiation ne suffisent pas. Il faut développer de nouvelles approches, comme la psychologie communautaire. Dans un pays où le taux de couverture médicale est assez important, il est inconcevable de cantonner le médecin de la cellule de proximité dans un rôle exclusif de consultations quotidiennes. L'idée est de passer à une médecine sociale et communautaire.