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LA VENTE DE L'EAU DOUCE, UNE MENACE POUR LA SANTE : Un commerce juteux aux graves conséquences
Publié dans Réflexion le 16 - 05 - 2011

Malgré toute une batterie de textes législatifs régissant l'activité du citernage des eaux destinées à la consommation humaine, la vente de l'eau tend à se généraliser et à se banaliser sans le respect d'aucune norme d'hygiène ou autre. Les tracteurs et les camions équipés de citernes foisonnent à travers la ville de Mostaganem et ses communes, au vu et au su de tous… !
L'eau est un liquide précieux et vital pour tous les êtres sans exception, mais peut devenir nocive parce qu'elle véhicule des germes pathogènes. En ce contexte, sa manipulation au sein des citernes est soumise à des conditions liées à son stockage et son transport. Malheureusement, les instructions émanant du ministère des ressources en eau semblent être ignorées par ces « commerçants d'eau » qui ne veillent au respect d'aucune règle hygiénique. Récemment, une nouvelle instruction ministérielle portant le numéro 133 en date du 14/04/11 vient mettre à l'index cette activité qui se multiplie sans répondre aux exigences législatives et met l'accent sur l'exercice de l'activité sans l'autorisation préalable du wali, et le manque de contrôle de ces derniers. Notons que l'approvisionnement de l'eau par citerne est soumis à la délivrance d'une autorisation par le wali, valable pour une année, limitant le territoire d'exercice. En l'absence du gel d'activité de la police des eaux, le ministre appelle les éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale à assurer le contrôle de ces commerçants de la mort qui foisonnent à travers la ville et les communes, en proposant une eau douce dont l'origine reste inconnue. Un vendeur d'eau, originaire de Mazagran, distribue l'eau douce à bord de son camion équipé d'une citerne, prétextant que cette eau provient d'une source et qu'elle guérirait les maladies rénales. Il la cède à 50 dinars le jerrican de 20 litres. L'état de sa citerne est plus que sale, elle ne porte aucun numéro, d'eau potable conformément aux instructions. Il n'a pas d'autorisation et ignore même son existence. D'autres commerçants utilisent des tracteurs munis de citernes, et alimentent les cafés publics qui ne tiennent pas à connaître des pénuries d'eau. L'un d'eux questionné sur l'entretien de la citerne, n'a pas hésité à dire qu'il ne l'a jamais entretenue depuis son achat, car, pour lui, elle se lave quotidiennement. La réglementation sanitaire est catégoriquement ignorée par les vendeurs que nous avons rencontrés, et prévoit un minimum d'application des règles d'hygiène, dont le curage et le chaulage de la citerne, une fois tous les mois, le transport d'une eau traitée au chlore, analysée et indemne de toute pollution. La réalité de l'exercice est toute autre et paraît ne point être conforme aux textes régissant l'activité de ce commerce si juteux, mais qui expose les consommateurs du produit cédé, aux pires maladies, dont le redoutable mal, le choléra, qui sévit souvent sous la forme épidémique, pouvant toucher toute une collectivité, causer la mort et coûter cher à l'Etat sur le plan de la prise en charge, alors, qu'il suffisait juste au vendeur de l'eau à se soumettre à de simples règles d'hygiène faire autoriser à exercer l'activité et surtout offrir au consommateur, une bonne eau traitée et sans le moindre risque pour sa santé… !

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