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Mostaganem : Commerce de l'eau. L'aubaine des uns et la ruine des autres
Publié dans Réflexion le 26 - 08 - 2009

Décidemment, rien n'échappe aux affairistes de s'enrichir en profitant d'un système qui n'a pu venir à bout d'un sous développement qui le poursuit d'un domaine à l'autre. L'eau se raréfie dés l'annonce de l'été, elle est distribuée au compte gouttes, et n'est toujours pas parvenue aux fins fonds de ces douars qui en souffrent du manque de cette matière si vitale, qui a fini par faire partie des produits commerciaux qui rapportent gros… !
Ce commerce vient de prendre de l'ampleur, en face du silence des pouvoirs publics, qui viennent en cet été, juste de pondre une circulaire qui réglemente ce créneau, en obligeant les commerçants d'utiliser une eau traitée et analysée, après des années d'exercice et une pagaille jamais égalée. A Mostaganem et ses communes, et selon un bilan établi par un bureau d'études, spécialisé en travaux hydrauliques qui a réalisé une enquête sur l'alimentation en eau par citernage pour un organisme public, quelques 728 vendeurs exercent cette activité depuis plus d'une dizaine d'années dans la moindre inquiétude et le moindre bout de papier les autorisant à vendre de l'eau, allant de 500 à 800 dinars ; la citerne selon les lieux et la qualité de l'eau. C'est une activité qui ne nécessite pas de gros moyens d'investissement, et dont il suffit de posséder une citerne, un tracteur et savoir le conduire vers un puits équipé d'une pompe qui refoule de l'eau et en dernier transporter cette eau vers ceux qui la demandent, en versant l'équivalent en dinars sonnants et trébuchants. Ce commerce a pris naissance dans les années 80, suite à la sécheresse qui sévissait en cette époque et qui a causé le tarissement de tant de puits à usage de boisson, certes, l'état a essayé de développer tant de forage, à travers ses plans de développement communaux, mais ces derniers n'ont pas pu satisfaire les besoins pressentis par des populations qui en avaient tellement besoin de cette eau, qui normalement et selon les normes de l'organisation mondiale de la santé, sont de l'ordre de 25 litres/personne/jour, une norme qui n'a jamais pu être égaler par l'état envers le citoyen. Cette défaillance là, caractérisé par le manque flagrant d'eau, a été la cause principale qui a vu la naissance de ce commerce, la vente de l'eau qui a pris des proportions fort alarmantes, suite à l'absence totale des règles d'hygiène régissant cette activité dont le produit vendu n'est que cette eau, matière très sensible qui se contamine facilement et reste malgré tout le support principal de la transmission des maladies hydriques les plus redoutables, le Choléra et la Thyphoïde. Aujourd'hui, il est temps que les pouvoirs publics redoublent de vigilance, en réglementant sévèrement cette activité par l'immatriculation au registre de commerce de ces vendeurs et l'imposition de strictes mesures d'hygiène, dont le traitement et l'analyse de l'eau transportée et l'entretien permanent de la citerne, afin de sauvegarder la santé des consommateurs, qui en face du manque d'eau, ne cherchent que s'approvisionner en quantité sans exiger la qualité, en courant bêtement vers la ruine de leur capital de santé et en enrichissant davantage le capital du vendeur qui ne se soucie guère de ce qu'il vend.

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