L'enquête concernera « les méthodes peu orthodoxes avec lesquelles les élus locaux ont géré les espaces steppiques de Chehima » mises en défens sur décision administrative. « Une enquête sécuritaire et administrative sera diligentée sur la gestion des mises en défens dans la commune steppique de Chehima », a déclaré le chef de l'exécutif local aux citoyens venus l'aborder en marge de sa visite effectuée dans la région mercredi dernier. L'enquête concernera, croyons-nous savoir, « les méthodes peu orthodoxes avec lesquelles les élus locaux, notamment le maire, ont géré ces espaces steppiques » mises en défens généralement louées aux transhumants sur décision administrative après la régénération du couvert végétal. Il y a quelque temps, les habitants de cette contrée se sont plaints aux autorités des dépassements survenus dans cette localité. Les plaignants, dans une copie de lettre parvenue à notre rédaction, ont évoqué « la partialité du président de l'APC » qui avait en plus « dicté sa loi concernant l'habitat rural ». Allégations réfutées L'organisation des enfants de Chouhada a compilé un dossier remis à qui de droit pour expliquer la démarche des responsables locaux. M.Belahouel Laïdi, maire d'obédience FLN contacté pour donner sa version des faits, a réfuté les allégations de ses concitoyens et parle de « deux réserves louées ». Il s'agit, explique-t-il, de « 9300 hectares au lieudit Si Ziane et 14.500 hectares à Hafsa Deux sur un espace total estimé à 68.000 hectares ». S'agissant du bornage dont se plaignaient les éleveurs, notre interlocuteur fait savoir que « ce n'est pas nos services qui se chargent de l'application, mais l'opération reste du ressort du HCDS (Haut commissariat au développement de la steppe) ». Pour rappel, douze communes de la wilaya sont concernées par la gestion de la steppe. Une gestion trop souvent décriée et qui continue de faire des gorgées chaudes tant les enjeux financiers sont considérables.