Plusieurs fonctionnaires de police retraités qui n'ont bénéficié d'aucune promotion durant toute leur carrière professionnelle qui varie entre 27 et 32 ans de services effectifs, interpellent le premier responsable de la Sûreté Nationale. Ces derniers, rétorquent, que malgré plusieurs concours professionnels, auxquels ils ont participé, pour l'accès à des promotions supérieures durant leur longue carrière marquée par de grands sacrifices pour la sécurisation du pays et du citoyen en général, plus particulièrement, durant la décennie noire, ces ex- fonctionnaires du corps constitué de la Sureté Nationale, sont sortis tous simplement avec leur grade d'incorporation sans pour autant bénéficier d'aucune promotion, alors que certains de leurs collègues ont bénéficié de plusieurs promotions allant d'une à six consécutives durant leur carrière au mépris des dispositions du statut de ce corps constitué. Ce qui a soulevé de profondes interrogations parmi ces retraités qui attribuent cet état de fait à la partialité, à la préférence et à la sélection injustes à l'œuvre de certains chefs hiérarchiques au mépris des dispositions statutaires et au détriment des fonctionnaires méritants, à l'époque où ils exerçaient dans leurs différents postes. Parmi ces retraités lésés, il existe des agents et des gradés qui, selon leurs dires, ont été incorporés à partir de l'année 1979 ou 1978, ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour s'acquitter à bon escient de leurs devoirs et leurs missions qui leur ont été dévolues, néanmoins, ils n'ont reçu ni récompense morale ni administrative ni promotionnelle, et c'est pour cette raison qu'ils ont demandé leur retraite anticipée, tout en laissant entendre qu'ils font rétablir leurs droits par tous les moyens légaux en passant tout d'abord par le premier responsable de la DGSN, car à l'époque durant leur exercice, ils n'ont même pas le droit de présenter leurs doléances, et s'ils le faisaient, ils risquaient des sanctions abusives à titre vindicatif de la part de certains chefs hiérarchiques dits « revanchards » , et surtout à Ain-Temouchent, rétorquent-ils. La régularisation de la situation des logements qu'ils occupent depuis leur incorporation avec leurs familles, gérés par la MGSN, alors qu'ils ont cotisé durant toute leur carrière professionnelle la cotisation mutuelle qui fait partie de leurs retenues mensuelles, et voire même après leur sortie en retraite, et que même les frais de réparation des fissures des logements, de la plomberie ou eau sanitaire étaient à leurs charges respectives. Ils nous ont fait état qu'ils n'ont même pas bénéficié des derniers rappels du fait qu' ils sont sortis avant janvier 2008, du fait qu'ils sont sortis en retraite avant cette date, nonobstant que leur revenu a très nettement régressé après leur sortie en retraite, et n'arrivent plus à couvrir les frais et les charges de leur vie quotidienne dus à la cherté de la vie, alors qu'ils n'ont aucune autre ressource. Rappelons que ces retraités victimes d'abus administratifs, comme ils le qualifient, manifestent ouvertement une très grande confiance en la personne de Mr HAMEL Mohamed, Directeur Général de la Sûreté Nationale pour la prise en charge de leurs doléances et préoccupations dans le cadre des lois administratives et statutaires de la République. Rappelons que selon nos sources, certains policiers retraités ont d'ores et déjà saisi Mr le Directeur Général de la Sûreté Nationale en lui demandant l'indemnisation de leurs grades leur revenant de droit, comme le prévoit les lois en vigueur.