Alors que la saison estivale devrait rimer avec repos et bien être, le citoyen à Mostaganem et particulièrement ceux qui optent pour un moment de détente à la plage, est frustré par le comportement incivique de certains énergumènes, qui se sont accaparés de nos plages avec le silence pour ne pas dire la complicité de ceux qui sont censés veiller sur l'application de la réglementation et veiller aussi au confort et bien être des citoyens comme ceux des estivants. Il n'y a qu'à faire un tour au niveau des plages pour mieux constater ce qui s'y passe. Aux Sablettes plages par exemple, le stationnement est taxé 100 dinars alors qu'au début de la saison estivale certains ont assuré que toutes les dispositions ont été prises pour éviter tout dérapage et toute surenchère sur le prix du stationnement, mais comme ces jeunes assurent qu'ils ont payés le prix fort pour acquérir ces parkings, ils usent de tous les subterfuges pour rentabiliser leur activité, au niveau de la plage, le spectacle est désolant, les espaces réservés à la location de paraboles ne sont pas les mêmes que ceux que l'on a vu lors de l'ouverture de la saison estivale, chaque coin est squatté par des jeunes, qui sont là en train d'harcelés le moindre passant afin de louer un parasol, certains nous ont même signalé qu'ils ont été priés d'aller s'installer ailleurs car l'espace était soit loué ou tout simplement qu'ils gênaient les clients en leur obstruant la vue sur mer. Le nombre de vendeurs ambulants est impressionnant, ils vendent tous, chips, gâteaux, bonbons, cigarettes, sandwichs, bouées, thé, café…etc, même les tatouages se vendent, qui à pied d'autres avec des charrettes, arpentent le rivage, cette situation est vraiment agaçante et pour les estivants qui sont dérangés tout le temps et pour les buvettes, certains affirment avoir loués des locaux pour des sommes allant de 100.000 à 150.000 dinars. Pour ce qui est de l'hygiène, il ne faudrait surtout pas s'étonner de voir le nombre de cas d'intoxications alimentaires augmenter en flèche, certains proposent des beignets, qui sont exposés du matin jusqu'au soir en plein soleil, et quand on sait que ces beignets sont fait avec des matières grasses (huile et margarine) et que les huiles végétales deviennent dangereusement toxiques quand elles sont exposées à de fortes chaleurs. Du coté de la plage de Sidi-El-Mejdoub, les estivants dénoncent un véritable gâchis, la même situation est provoqué par les jeunes qui louent les parasols, quand on sait que cette plage est fréquentée par des citoyens habitants des quartiers populaires et pratiquement pauvres pour beaucoup d'eux et qui ne peuvent se permettre de louer chaque jour un parasol à raison de 200 et 400 dinars, il y a aussi le problème des canalisations des eaux usées, qui sont défaillantes et qui empestent la vie aux estivants, le problème des cabanons mal-entretenus et qui donnent à Sidi-El-Mejdoub un visage terne.