Le juge d'instruction près le tribunal de Boghtob a longuement entendu avant-hier l'ex-président de l'assemblée populaire communale (A.P.C) de Ain el Hadjar, distante de 7km au sud du chef lieu de la wilaya de Saida. le dénommé Medkour Abdelkader d'obédience RND du parti de Ouyahia, soit le parti du rassemblement national démocratique( R.N.D) pour une sale affaire de détournement et dilapidation du foncier public a t on appris de source concordante. En effet, cet ancien premier magistrat d'une ville qui fit jadis une région de villégiature pour le repos des citoyens avant qu'elle ne soit aujourd'hui un endroit infernal, devait répondre du principal chef d'inculpation, à savoir l'octroi illégal de lots de terrains .Ainsi, cet élu qui est également aujourd'hui membre de l'APC, comparaissait avec son 3eme vice président et président de la commission de l'urbanisme, ainsi que plusieurs bénéficiaires de lots de terrains à bâtir. Ceci dit, dans cette affaire l'ancien maire a fait bénéficier un certain B.k d'un lot de terrain d'une superficie de 140 m2 alors que l'ancienne APC, avait choisit ce même terrain pour la construction d'une centrale téléphonique à Sidi Maamar à 11 Km au sud du chef lieu de la wilaya. Cela étant, les services de la direction de l'urbanisme et de la construction serait également impliqués dans ce scandale qui vient de secouer la placette publique dans la wilaya de Saida puisque un certains M. Mohammed, chef de service à la D.U.C ,aurait délivré le permis de construire sans acte de propriété ou à défaut de quoi,une attestation émanent de l'agence foncière. L'ancienne mairie aurait pareillement fait bénéficier le dénomme H.K de 02 lots de terrains à bâtir, l'un d'une superficie de 142,5 m2 et l'autre de 140 m2. En effet, l'ex maire et son président de la commission de l'urbanisme seraient aussi poursuivis judiciairement, pour avoir fait bénéficier trois femmes et un homme des lots de terrains à bâtir sans aucune délibération faisant fi de la législation foncière en vigueur, notamment la loi 90 -25 du 18.11.1990 qui confie la gestion des portefeuilles fonciers aux agences de gestion et de régulation urbaine. En tout état de cause, l'ex maire et ses acolytes devront rependre de leurs méfaits devant la justice.