Un groupe d'habitants, composé de plus de 150 familles au Haï 54 logements situé sur la RN.19 allant vers Ain-Merane dépendant de la circonscription administrative de Chettia, viennent de soulever une nouvelle fois leurs préoccupations, à l'égard des autorités locales et en particulier au premier magistrat de la wilaya, pour la prise en charge d'une situation sociale qui date depuis 1992. Les habitations qu'ils occupent, ont été réalisées illicitement sur un terrain d'un ex-domaine autogéré. Mais depuis, ils vivent sans commodités aucune, à savoir ni eau, ni électricité, ni réseau d'assainissement. Les citoyens, qui utilisent actuellement les fosses septiques, voient ces dernières insuffisantes pour contenir les eaux de pluies de chaque saison d'hiver, ce qui provoque le débordement des eaux à travers tout le quartier. Ces mêmes habitants, disent dans leur lettre, dont une copie nous a été remise, que les élus locaux nous ont à chaque fois rassurer qu'une solution sera trouvée à notre problème, mais sans résultat. Des promesses, lancées à l'occasion des diverses campagnes électorales. Une situation, qui dure depuis 17 ans et qui fait souffrir ces nombreux enfants en bas âge, à cause des maladies diverses et des odeurs nauséabondes, qui se dégagent des ordures déversées et éparpillées à travers tout le quartier. La population du site en question, sollicite d'être intégrée parmi les postulants aux logements sociaux, ou bien faire l'objet d'une régularisation foncière par la commune. Rapproché par nos soins, le maire de Chettia nous déclare : « Le terrain qui appartient au domaine autogéré, a été envahi par des citoyens venus d'autres communes mitoyennes, sur lequel ils ont construit leurs habitations. S'agissant de constructions illicites, les familles en question ne peuvent prétendre à aucun avantage. Cependant leurs préoccupations ont fait l'objet d'une transmission à la tutelle, seule autorité en mesure de prendre une décision définitive à ce sujet ».