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EN EXCLUSIVITE A REFLEXION : La loi criminalisant le colonialisme français sera votée.
Publié dans Réflexion le 06 - 08 - 2011

C'est un président d'une commission parlementaire qui s'est confié à notre journal en marge d'une entrevue avec des citoyens de tous bords venus le rencontrer en vue de savoir entre autres ce qui se trame en haut de la pyramide bien longtemps après le fameux "La génération de l'indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple" de Bernard Kouchner, l'ex-ministre français des affaires étrangères.
La loi criminalisant le colonialisme français sera-t-elle votée ? Bien placé pour mesurer la portée de ses dires, il a été franc, clair, direct et sûr de lui : « La loi sera votée ». Ainsi l'histoire aura donné raison aux passionnés de cette loi qui non seulement dénoncera les génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en Algérie par la France officielle entre 1830 et 1962 mais aussi mettra au pied du mur l'Histoire version occidentale en général. Et parmi ces férus, l'on cite M. Saïd Abadou, qui a dénoncé ceux qui invoquent les termes des Accords d'Evian pour justifier leur rejet de ce projet de loi. Selon notre source, Bernard Kouchner, a été écarté non pas à cause de sa mollesse comme le prétendent les milieux français mais sur demande express de l'Algérie et du Fln en particulier. Afin de prétendre poursuivre les criminels dont l'état français, l'Algérie devra se doter d'un arsenal juridique conséquent, estiment les spécialistes. D'abord un code pénal adapté et ensuite la ratification des statuts de Rome qui feront d'elle un membre à part entière de la Cour Pénale Internationale-Cpi. Il est utile de rappeler que la loi criminalisant le colonialisme a été initiée par des députés de l'alliance présidentielle-Fln, Rnd, Hamas- et El Islah. Ils étaient au nombre de 125 et c'était au début de l'année dernière. L'avant-projet a été mis en sourdine, mais jamais abandonné. L'on se rappelle que de l'autre côté de la Méditerranée, le parlement français a préféré ne pas s'immiscer dans les affaires de ses semblables algériens. Et il est utile de rappeler également les propos en septembre 2010 de M. Ziari, le président de l'Assemblée Nationale sur les ondes de la chaîne III. «Il y a un environnement et des considérations diplomatiques. N'oubliez pas que la politique étrangère du pays est définie par le président de la République. Comme chaque début de session, nous tenons des réunions et nous avons jugé qu'il n'y a pas lieu de l'inscrire à l'ordre du jour». Et depuis, la société civile n'a cessé d'interpeler de temps à autre gouvernement et parlementaires afin que la réplique à la loi française glorifiant le colonialisme votée en 2005 par le parlement français et dont l'article 5 a irrité l'Algérie plus que d'autres et qui fut aboli, soit appropriée. Si l'on se référait à cet article, les Algériens seraient passibles de prison s'ils évoquaient ceux qui massacrèrent les leurs et trahirent leur patrie. Ainsi, il est dit dans cet article que « Sont interdites : toute injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki, d'ancien membre des formations supplétives ou assimilés ; toute apologie des crimes commis contre les harkis et les membres des formations supplétives après les accords d'Evian. L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur. » Par contre l'article 4 stipule que « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu'elle mérite. « Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. La coopération permettant la mise en relation des sources orales et écrites disponibles en France et à l'étranger est encouragée. » La fondation 8 mai 1945, les enfants de Chouhada, les Moudjahidine, les citoyens de tous bords, conscients de l'enjeu historique se voient plus que concernés par ce qui renforcera la dignité de l'état algérien que les gouvernements français de droite comme de gauche n'ont jamais vu comme un égal au leur et que l'indépendance de l'Algérie n'a jamais été digérée. Quand sera marqué au fer rouge la France maléfique ? Notre interlocuteur ne donne pas de date, mais rassure l'opinion que c'est imminent. .

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