Déjà les marchands ont flairé le filon et ont déjà étalé des articles bien attirants, mais pour des petites bourses préfèrent aller s'approvisionner auprès des friperies car par ces temps de vaches maigres, les citoyens des couches défavorisées peinent à joindre les deux bouts, ils serrent la ceinture à tous les niveaux et modifient leur mode de consommation, afin de gérer au mieux leur maigre budget. Ces changements entrainent de facto une adoption de l'offre et l'émergence de nouvelles formes de commerce, parmi elles, les magasins de friperies. En effet, ces échoppes tout prisées par la population, permettent à cette dernière de pouvoir s'habiller correctement et à moindre coût, ce qui n'est guère négligeable pour des citoyens contraints par la force des choses, à jouer aux équilibristes entre les différentes dépenses. Ces friperies dont le nombre s'accroit de plus en plus à travers la ville de Mostaganem, proposent toutes sortes d'habits à des prix défiant toute concurrence, et pour cause, ce sont des vêtements usagés. Néanmoins, les citoyens ont-ils vraiment le choix ? Vont-ils dans ces endroits par simple plaisir ? La réponse est clairement non ! Comme en témoignera cette femme rencontrée dans l'une de ces friperies « vous croyez réellement que si j'avais les moyens et le choix, je viendrais faire mes achats dan cet endroit? C'est par contrainte et forcée que je viens me ravitailler en ce lieu. Tout ce qui est proposé est de piètre facture ». Enfin, heureusement que ce genre de magasin existe, sans cela, les petites bourses ne peuvent survire. Pour conclure, il est évident que ces friperies sont salvatrices pour bon nombre de citoyens. Toutefois des progrès restent à faire, surtout en matière de qualité des produits, afin que le nom de friperie ne soit plus synonyme de magasins de chiffons.