Devant la faillite, de certaines parties concernées par la réalisation des routes à Tissemsilt, le secteur semble vivre au rythme des retards et des dysfonctionnements, qui causent d'énormes préjudices aussi bien à l'état qu'aux citoyens. Cet état de fait, a été soulevé par les habitants de trois douars de la commune de Beni-Lahcen, en l'occurrence Ghouaflia, Akarchia et Ouled-Sidi-Aissa, qui précisent qu'après l'achèvement des travaux de terrassement et de revêtement en tuf il y a plus de trois ans, aucune autre opération n'a été engagée pour refaire cette route. Ce tronçon, de près de sept kilomètres représente désormais un grand danger qui pourrait être fâcheux à l'avenir, dégradé par endroits et complètement défoncé dans certains autres au point de son impraticabilité complète. La présence des crevasses, et autres cavités gênent énormément la circulation routière au point ou il est parfois impossible même aux animaux de passer. Une situation, que les usagers ont fortement dénoncé depuis plus de trois ans, mais sans qu'il y est la moindre réaction de la part des responsables concernés, notamment communaux qui selon ces mêmes habitants dont le nombre dépasse les mille âmes, ont préféré avantager la programmation d'une autre route qui ne serre qu'à un nombre limité de citoyens ne dépassant pas la centaine. Enfin, les habitants de cette partie de la wilaya de Tissemsilt qui endurent le calvaire au quotidien et ce depuis déjà très longtemps, s'interrogent sur les raisons qui ont fait sombrer ces douars dans l'oubli et interpellent ces mêmes responsables à se pencher davantage sur ce problème de grande priorité.