Les uns et les autres espéraient voir les accès dégagés de tous les commerces informels et autres amoncellements de bric et de broc, qui encombrent trottoirs et chaussés. Un marché nouvellement réhabilité est resté tristement fermé depuis que les propriétaires des étals ont refusé d'occuper les lieux dans le but de manifester leur refus d'être soumis à la concurrence de nuées de commerçants irréguliers. La situation persiste et ne semble pas évoluer dans le sens d'une solution proche, à cause du problème informel qui a quasiment tout gangrené à travers tous les espaces publics squattant des rues et ruelles, et mêmes les chaussées entières, à proximité du marché de Tigditt, « il est navrant de voir le problème du commerce anarchique s'amplifier depuis que les pouvoirs publics ont mis le paquet pour offrir aux citoyens une structure réhabilitée mais qui, en fin de compte a été délaissée pour des raisons de clientélisme », dit-on.