Le 25 août a été fixé comme date limite pour la remise de l'ensemble des textes à la présidence. Le président Bouteflika convoquera alors un conseil des ministres consacré aux nouveaux textes. Ces derniers, une fois approuvés, devraient être présentés au Parlement dont la session d'automne s'ouvrira le 4 septembre prochain. Malgré l'absence d'une partie de l'opposition et les réserves exprimées par des partis proches du pouvoir comme le MSP et le PT, le pouvoir poursuit le processus de « réformes politiques ». Depuis le début du mois d'août, le gouvernement s'est déjà réuni six fois. « Les réunions se déroulent le soir après l'iftar. Elles sont consacrées à l'élaboration des nouveaux textes de projets de lois concernées par les réformes », explique une source proche de la présidence de la République. « Le 25 août a été fixé comme date limite pour la remise de l'ensemble des textes à la présidence », ajoute t elle. Le président Bouteflika convoquera alors un conseil des ministres consacré aux nouveaux textes. Ces derniers, une fois approuvés, devraient être présentés au Parlement dont la session d'automne s'ouvrira le 4 septembre prochain. Seule la révision de la Constitution n'est pas concernée par ce processus. Toutes les autres « réformes » promises par le chef de l'Etat lors de son discours du 15 avril sont concernées. Mais, précise notre source, les vraies intentions du président demeurent méconnues. « Personne ne sait ce qu'il souhaite faire. Il y a beaucoup de divergences au sein de l'Alliance présidentielle sur la manière de conduire les réformes. Certains pensent que l'actuel Parlement ne devrait pas voter les nouvelles lois », explique notre source. Du côté de l'opposition, le président Bouteflika n'a pas réussi à obtenir les soutiens qu'il souhaitait. Pour ne pas froisser une partie du pouvoir, il n'a pas répondu favorablement à l'initiative de Mehri, soutenue par le FFS. Il a exclu l'option d'une Constituante mais a promis des élections législatives libres en 2012. « Pour le président, le parti ou l'alliance qui sortira vainqueur des prochaines législatives pourra faire du Parlement une assemblée constituante s'il le souhaite. Mais cette façon de voir les choses n'est pas partagée par ceux qui souhaitent l'élection d'une constituante comme le PT et le FFS avant d'aller vers les réformes », résume la même source.