Dans le cadre de l'assainissement concernant les constructions illicites érigées dans des parcelles de terrains appartenant à l'Etat , et inscrit dans le nouveau PDAU pour abriter la réalisation de logements sociaux au niveau du douar Chehairia relevant de la commune d'Ain El Bia a été à l'origine des protestations des occupants des lieux. En effet et suite à l'opération de démolition déclenchée par les autorités compétentes de la daïra de Bethioua ,plusieurs occupants des lieux qui ont érigé des villas de fortune moyennant une enveloppe financière auprès des quelques soit disant acquéreurs de ces parcelles de terrain d'une superficie de 200 m2 à 400m2 et même plus ont vu de le Bulldozer démolir leur habitations qu'il occupent depuis plusieurs années et ce au vu et au su de tout le monde. Ces occupants, nous ont indiqué qu'ils avaient acheté ces assiettes de terrain auprès de quelques citoyens moyennant des sommes de 200 à 250 millions de centimes la parcelle de terrain d'une superficie de 200 m2. Actuellement devant cette opération de démolition, un bon nombre parmi eux nous ont informé qu'ils sont en possession d'attestations dûment signées par les élus de cette municipalité, connus pour les différents dépassements enregistrés et qui ont été d'ailleurs dénoncés par les huit élus qui ont signés il y a de cela trois mois une motion de retrait de confiance contre l'actuel P/APC pour différents motifs de prise de décisions unilatérales, de problèmes de détournements du foncier agricole et urbanisable ,attribution arbitraire et illégale des logements de fonctions et qui ont été détournés par quelques responsables pour être revendus au prix fort si on prend l'exemple des 15 logements de fonctions qui ont été attribués aux responsables notamment l'ancien chef de daïra en compagnie d'autres qui les ont revendus au prix de 700 millions de centimes et plus. Ainsi devant de tels dépassements, il est temps que les services concernés procèdent à l'ouverture d'une enquête du foncier, agressé par les prédateurs de tous genres, car résultat c'est toujours le citoyen qui en paie les frais.