Un wali ou (un chef de daïra) qui vole au secours de la population et de tous ceux qui sont confrontés aux aléas de la vie, reste le fossé qui ne cesse de s'élargir entre les élus de la commune d'une part et les citoyens d'autre part, impose au wali de combler ce vide. Perte de confiance, mauvaise gestion, incompétence, promesses non tenues et dépassements, ce sont ces ingrédients qui caractérisent aujourd'hui, l'écrasante majorité des communes de l'Algérie. Au cours de ses dernières années les communes ont évolué se heurtant cependant à de graves dysfonctionnements en termes d'indigence des moyens, des ressources humaines, de flou des cadres d'intervention et de manque de planification. Ces déficits ont donné lieu à des dérives importantes comme en témoignent les rapports des services d'inspection du ministère de l'Intérieur, des conseils régionaux et des cours régionales des comptes. Plusieurs présidents, conseillers communaux ont été mis en examen.Il est clair que le citoyen ne peut rien attendre justes pour faire des affaires sur le dos du contribuable. Les communes sont dans l'incapacité d'améliorer leurs cadres de vie. La gestion d'une commune se résumait à gérer des déchets, à réparer des routes, éclairage public. Les élus d'aujourd'hui doivent donner l'exemple en économie, en environnement et sur le plan des services sociaux pour rendre leur commune accueillante. Car dans le monde municipal comme dans le monde des affaires, la concurrence est mondiale. Le seul objectif est la satisfaction des besoins des populations, le devoir et l'obligation de gérer de façon transparente et de rendre compte. Le courrier postal ne traîne plus sur les routes. Grâce au satellite, la plus petite information de n'importe quelle banlieue d'un continent est connue, exploitée et diffusée dans les minutes qui suivent et parfois en temps réel dans tout le pays, à travers le moindre douar. Le chômage, L'absence de perspectives d'épanouissement pour les jeunes « un déficit flagrant » concernant les équipements de jeunes. Les chantiers abandonnés, éclairage public défaillant, manque de matériel, en matière d'hygiène, d'espaces verts devenus décharges, le ramassage des ordures et le nettoiement, chiens errants, et rats sillonnent entre les pieds des passants, sans parler de la prolifération des moustiques provenant des vides sanitaires. Des égouts à ciel ouvert, des canalisations d'eau potable détériorées se déversent sur la chaussée ; la liste est encore longue, destruction du tissu urbain, la lenteur et la bureaucratie au niveau de certains services de contrôle externe. La mauvaise gestion est la principale cause de la dégradation du cadre de vie des communes et la cause de la destruction de toutes les constances de la citoyenneté. Le développement n'est pas que la consommation du béton, mais plutôt une hygiène de vie, une éthique, une éducation. Dénonçons toutes les anomalies qui entravent le développement de nos communes, ainsi le favoritisme et le clientélisme. A être patients et de rester vigilant contre toute tentative visant à semer la discorde au sein du peuple algérien notamment avec ce qui se passe actuellement tout près de nos frontières.