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La corruption au cœur de l'Algérie
LA CORRUPTION TRES PRESENTE DANS LE SECTEUR PUBLIC SELON UN RESPONSABLE
Publié dans Réflexion le 23 - 09 - 2011

La corruption est devenue le mode de fonctionnement normal de notre pays. Dirigeants d'entreprises publiques, politiques ou dirigeants de toutes sortes, tous s'entendent pour un partage plus au moins équitable de la richesse que produit notre pays, sorte de rente légale, héritage halal qui leur revient selon eux de plein droit.
C'est ainsi qu'on assiste à des scandales considérables qui ébranlent les plus grandes entreprises du pays, tout comme les dirigeants les plus en vus. La direction de la Sonatrach s'est vue placée sous contrôle judiciaire en 2009 suite à la révélation de pots de vin dans pas moins de 1600 contrats. L'autoroute e/o a engendré 530 millions de dollars de commissions d'où la révélation de ces affaires, intervenues lors de règlements de comptes entre clans qui se partagent ce halal héritage.
Si la corruption enrichit un petit nombre de personnes, elle affaiblit la société, l'économie et l'Etat. Là où elle s'enracine, la corruption devient un obstacle important au développement.
Ce jeudi 22 septembre un haut responsable du ministère de la Justice a déclaré officiellement que les pots-de-vin, détournements d'argent public et abus de pouvoir sont les délits de corruption les plus répandus en Algérie, en particulier dans le secteur public. "En 2010, les tribunaux algériens ont rendu 948 jugements sur des affaires de corruption et 1.354 personnes ont été reconnues coupables", a déclaré le responsable de la lutte anti-corruption au ministère de la Justice, Mokhtar Akhadari. Mais ces chiffres sont sous-évalués et la majorité des affaires ne sont jamais dénoncées, a-t-il indiqué lors d'une journée d'information sur la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption. En Algérie, placée par Transparency International en 105e position sur 170 en 2010, les mairies et wilayas sont les plus gangrenées par ce phénomène et viennent ensuite les bureaux de poste et les banques, a précisé M. Akhadari. De source judiciaire, on indique qu'il est difficile, sauf en cas de flagrant délit, de prouver des crimes de corruption.L'Algérie a signé la convention des Nations Unies sur la corruption et introduit dans sa législation en 2000 l'enrichissement illicite. Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 40 ans de prison, la saisie de tous les biens y compris des descendants directs ou indirects. Dans certains cas, les personnes condamnées peuvent être privées de leurs droits civiques. Le ministre de la Justice Tayeb Belaiz a appelé la société civile à "participer à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes", en marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale. La corruption sape les fondements mêmes de l'Etat de droit et mine les bases de la démocratie; elle entraîne une mauvaise utilisation des fonds publics, fausse la concurrence et fait obstacle au commerce et à l'investissement. Voilà pourquoi la corruption est aujourd'hui unanimement reconnue comme un grave fléau.Pourtant, la corruption n'est pas une fatalité. Depuis quelques années déjà, les efforts pour la combattre sur tous les fronts se sont amplifiés. L'Algérie a mis en place des mécanismes pour parfaire sa traque de la corruption, a indiqué M. Belaiz.


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