«C'est le conseil national qui a décidé de la grève et c'est lui qui décidera de sa suspension ou sa poursuite», affirment les différents responsables interrogés. «C'est une maladresse de nous balancer ces nouvelles décisions après la tenue de notre conseil national», précise toutefois Meziane Meriane. Le premier responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique Le premier responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, affirme : «le taux de suivi est de près de 90% sans aucune exagération. La grève a été largement suivie ce lundi», affirme-t-il. Et d'ajouter : «le taux est de 100% dans certaines villes, à l'image de Tipaza». Même son de cloche chez le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie, Idir Achour, et celui de l'Union national du personnel de l'éducation et de formation (Unpef), Sadek Dziri. Selon M. Achour, les lycées ont été paralysés à 90% dans la capitale, les collèges et primaires à 70%. «On retrouve à peu près les mêmes taux à Oran, Bejaia, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Tipaza, Blida et Constantine», précise-t-il.Les syndicats évoquent une « totale réussite », « une victoire » ou encore « un grand succès ». L'appel à la grève générale, lancé par les syndicats de l'éducation, a été largement suivi ce lundi 10 octobre à travers tout le territoire national, selon les représentants syndicaux interrogés par TSA. «À Alger Est, le taux de suivi varie entre 80 et 100%. Il est de 95% à Annaba, de 90% à Mascara et de 60% à Sétif», indique Nouar Larbi, secrétaire général du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Pour lui, ce suivi massif est la preuve de l'existence de sérieux problèmes qui n'ont toujours été résolus. «Ce n'est pas de la surenchère syndicale», a-t-il précisé.Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Abdelkarim Boudjna, a pour sa part indiqué que le taux de suivi varie entre 80 et 85% à travers tout le territoire national.L'éventualité d'une suspension ou d'un arrêt du mouvement de grève après les garanties annoncées dimanche par le ministre seront examinés dans le courant de la semaine, selon les syndicats. «C'est le conseil national qui a décidé de la grève et c'est lui qui décidera de sa suspension ou sa poursuite», affirment les différents responsables interrogés. «C'est une maladresse de nous balancer ces nouvelles décisions après la tenue de notre conseil national», précise toutefois Meziane Meriane.