Alger- Pour les syndicats de l'éducation, la grève a été une totale réussite, un grand succès. L'appel à la grève générale, lancé ce lundi 10 octobre, en signe de protestation contre les promesses non tenues par la tutelle concernant des dossiers restés en suspens, a été largement suivi à travers l'ensemble du territoire national. * * Pour les syndicats de l'éducation, la grève a été une totale réussite, un grand succès. L'appel à la grève générale, lancé ce lundi 10 octobre, en signe de protestation contre les promesses non tenues par la tutelle concernant des dossiers restés en suspens, a été largement suivi à travers l'ensemble du territoire national. * Par ailleurs, la fédération des associations de parents d'élèves a considéré le moment inapproprié pour une grève, malgré les augmentations dans les salaires annoncées par le ministère de l'éducation nationale dans une correspondance transmises à tous les fonctionnaires du secteur par le biais des directions de l'éducation la veille de la grève. * * À Alger est, le taux de suivi varie entre 80 et 100 %. Il est de 95 % à Annaba, de 90 % à Mascara et de 60 % à Sétif », selon Nouar Larbi, secrétaire général du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Pour lui, ce suivi massif est la preuve de l'existence de sérieux problèmes qui n'ont toujours pas été résolus. * * Pour le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie, Idir Achour, et celui de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de formation (Unpef), Sadek Dziri, les lycées ont été paralysés à 90 % dans la capitale, les collèges et écoles primaires à 70 %. « On retrouve à peu près les mêmes taux à Oran, Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Tipaza, Blida et Constantine », précise M. Achour. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), Abdelkarim Boudjna, a pour sa part indiqué que le taux de suivi varie entre 80 et 85 % à travers tout le territoire national. * * Lors de notre tournée des établissements scolaires à Alger, de Hydra à Belcourt en passant par la Place du Premier mai, nous avons constaté une paralysie générale dans le secteur. Pas un seul élève dans les écoles et lycées, hormis quelques parents d'élève du primaire venu s'enquérir de la situation. * * Ennahar/ Nachida Kouadri/ Amel Lakel