Depuis le mois de juin dernier la masse populaire avant l'opposition s'impatiente de voir des réformes positives se caractérisent sur le terrain. Depuis, il ne se passe pas un jour sans que des nouvelles de l'actualité déplorables réceptionnées par la masse populaire qui se battait contre un pouvoir d'achat qui en Algérie dépassait toutes les imaginations. Quelque soit l'origine des informations, il existe une rupture caractérisée entre gouvernants et gouvernés, ceci n'est plus caché et n'est plus un bavardage de café, c'est une réalité. Rien ne va en ce qui concerne la société dont le mécontentement ne cesse de prendre de l'ampleur et peux s'aggraver d'un jour à l'autre. La dernière sortie de la tripartite, pour bousculer le SNMG de 15 000 à 18 000 da, est absurde et incompréhensible témoigne en réalité de dysfonctionnements des mécanismes sociaux, pendant que les uns sont payé gracieusement en dizaine de millions de centimes on renvois l'ascenseur avec des poussières à la masse des travailleurs et encore des travailleurs résiduels, puisque l'Algérie est devenu un pays de retraité pour le plaisir des étrangers venus s'accaparer des usines qui faisaient hier la fierté de ces travailleurs Algériens. On a bradé même les usines en parfaite santé financière. Ceci ne serait –il pas un complot ? se demandent aujourd'hui ces milliers de retraités qui pendant plus de 40 années ont donnés toutes leur jeunesse pour se retrouver aujourd'hui avec une misère. Et encore aucun député ni sénateur n'a eu le courage de dire au parlement ‘'Redressons la situation sociale'' du peuple, leur unique souci c'est de se faire élire encore une fois en dehors d'un profond mépris pour la sémantique et les citoyens d'une manière générale. Cette large couche de la société appauvrit malgré elle, n'arrive pas à comprendre ce qui se passe à l'intérieur de la coupole du Boulevard Zighoud Youcef. Qu'attendent t-ils ses locataires pour plaider la cause de leurs électeurs qui hier à Oran, toute une population du quartier Derb est sortie pour bloquer toute la circulation au cœur d'Oran, à la place du 1er Novembre et boulevard Maâta Mohamed El Habib, revendiquant leur droit de vivre dignement dans l'Algérie du 1er Novembre que leurs parents avaient sacrifié leurs vie pour l'indépendance. Aucun député ne s'est déplacé pour s'enquérir de la situation. En ces quelques mots, se résume la vie de tous les jours de cette population affaiblit jusqu'à l'extrême, par les promesses et la matraque, dont témoigne le Président de la République, lorsqu'il a bien précisé dans son discours qu'Oran a vécu 20 années sous la matraque !Beaucoup, et pas toujours les optimistes, seront tentés de comparer cette lutte à celle du pot de terre contre le pot de fer… Mais qui alourdit tant le pot de fer? Qui affaiblit tant le pot de terre ? Ces questions ne sont pas vaines et sans réponses. Il suffit de vivre un mois avec le traitement d'un cadre, d'un retraité, et d'un travailleur pour que nos députés et ministres réalisent la situation et apprécier l'ampleur du marasme du pouvoir d'achat en général. Même l'eau la vie que Dieu nous a donnée, nous l'avons mis sous gérance des étrangers ! Une telle situation doit laisser les hauts responsables aux cœurs sensibles pensifs et non passivent. Nous avons tenu à brosser un modeste tableau de cette actualité actuelle. C'est par des élans du peuple faits de luttes et d'espoir, que sera gagnés la bataille du progrès et que la révolution sourira de nouveau avec la même ironie à ce soleil ironique et lui dira ainsi qu'a tous les éléments réactionnaires « vous avez peut-être engendré les maux de la faim, mais nous, nous avons le mot de la fin ».