Le tribunal criminel prononce en moyenne annuellement entre 60 et 70 verdicts, dont la plupart sont relatifs à des affaires ayant trait à l'enlèvement et au meurtre. Il convient de noter que certains juristes plaident pour le maintien de la peine de mort par respect disent –ils aux préceptes de l'islam selon lesquels on l‘inflige à certains cas tel le meurtre avec préméditation A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale contre la peine de mort, coïncidant avec le 10 octobre de chaque année, la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADH) de Boudjemaâ Ghechir a exhorté le Président de la République M. Bouteflika d' intervenir pour remplacer la peine de mort par une peine de 20 ans de réclusion et à cesser de prononcer des jugements condamnant les mis en cause à la peine capitale et ce conformément à la résolution 62/149 du 18 décembre 2007 émanant de l'assemblée générale des nations unies, que l'Algérie a voté et qui appelle à un moratoire mondiale sur les exécutions. Depuis, les exécutions ont été abolies, mais les jugements sont maintenus. Il faut souligner qu'aucune exécution n'a été effectuée en Algérie depuis 1993. Dans le but d'enrayer l'exécution des peines de mort en attendant la suppression totale de cette condamnation à mort .cette résolution a été ratifiée par l'Algérie où aucun jugement n'a été exécuté depuis 1993. La dernière exécution date de 1992 à l'encontre des auteurs de l'attentat terroriste sanglant qui a touché l'aéroport international d'Alger. Dans un communiqué publié par La formation « Boudjemaà Ghechir » ce dimanche commémorant la journée mondiale contre les peines de mort, elle met l'accent sur le fait que l'Algérie s'il elle a cessé les exécutions depuis 1993 cela n'empêche pas les juges de prononcer ce genre de jugement vu que la peine de mort reste stipulée dans la législation algérienne. Elle a par ailleurs proposé la fermeture des lieux où sont mis les condamnés à mort qui se trouvent complètement isolés du monde extérieur et des autres prisonniers. La formation de Boudjemaâ Ghechir a recensé 58 Etats qui maintiennent la peine de mort, tandis que tous les Etats européens ont définitivement aboli la peine capitale. Quant à l'Algérie, elle prononce la peine de mort mais elle n'est pas applicable. Le tribunal criminel prononce en moyenne annuellement entre 60 et 70 verdicts, dont la plupart sont relatifs à des affaires ayant trait à l'enlèvement et au meurtre. Il convient de noter que certains juristes plaident pour le maintien de la peine de mort par respect disent –ils aux préceptes de l'islam selon lesquels on l‘inflige à certains cas tel le meurtre avec préméditation. Pour rappel, La formation de Boudjemaâ Ghechir avait lancé le 10 octobre 2009, le projet de l'alliance nationale de lutte contre la peine de mort.