Le wali de Sidi bel Abbès a promit lors de son installation qu'il rendra la cité de la mékerra, une fleur d'ici deux ans, et c'est le vœu des citoyens. Les choses semblent changer aujourd'hui, avec par exemple la place du 1er novembre 1954 située au cœur du centre ville qui a changé de look, tout comme la place du faubourg sakiat el-hamra et oued dahab. Les ronds points des ponts et chaussées et celui du « El-Wiam » ont été dotés d'horloges. D'autre part, au niveau de certains quartiers, les bel-abbèsiens ont remarqué le retour des balayeurs qui sillonnent les artères, afin de ramasser les déchets papiers, débris , bouteilles et autres déchets jetés carrément par l'être humain qui fait preuve d'un comportement indigne et inadmissible, alors que nous sommes au 21ème siècle et non dans la jungle. Ahmed, un quinquagénaire du quartier de sidi Yacine, le cœur plein, raconte « ces gens ne font absolument rien pour nettoyer leur cité et se déchargent sur les ouvriers de la commune qui se retrouvent avec un excédent de besoin ». Un autre citoyen, nous dira de vive voix « il est demandé aux habitants de ces quartiers un peu de bon sens pour faciliter la tache à ces éboueurs, en prenant garde de bien envelopper leurs déchets particulièrement les débris de verre dans des cartons de manière à ce que les éboueurs ne se blessent pas, au moment du ramassage des ordures ménagères. ». Dans le même sillage, de nombreux citoyens font des travaux d'aménagement dans leur appartement et entreposent les débris et reste de ciment, de chaux et briques dans la chaussée, au vu et su de tout le monde, sans se gêner. Cette attitude fait tort aux éboueurs et à l'environnement.