Faisant allusion à un article publié sous le titre :'' Un litige de taille entre l'Algérie et la France'' relatif aux archives Algériennes détenus par la France. Le Ministre de l'intérieur et des collectivités locales M. Dahou Ould Kablia, qui est aussi ancien colonel du MALG et Président de la nouvelle association des anciens du MALG, a déclaré Dimanche dernier, au quotidien Arabophone An-Nahar que l'Algérie a récupéré 50 tonnes d'archives à partir de la Tunisie. Selon le ministre qui est aussi un ancien colonel du MALG, ces archives et documents sont entre de bonnes mains auprès du ministère de la défense nationale. Elles seront étudiées au moment opportun. M. Ould Kablia, l'ancien colonel ne mâchait pas ses mots lorsqu'il déclare, que le MALG a fourni à l'Algérie indépendante 19 walis et 21 ministres, il dira que le MALG est le fondateur de la première école de formation du –Service des renseignements de la Révolution- et s'est chargé de l'approvisionnement en arme et équipement de guerre en provenance de plusieurs pays, grâce à la stratégie des jeunes algériens dont l'unique chef et responsable demeure Abdelhamid Boussouf, qui a placé une nouvelle stratégie dans le recrutement en faveur de la Révolution des étrangers. En parlant de sa personne, M. Ould Kablia dira, qu'il avait pris contact avec la Révolution en 1957, quant il se trouvait en France, d'où il rentrera au pays tout juste après la grève des 8 jours, il s'installera à Mascara dans la fonction d'instituteur. Parlant de sa famille, Daho Ould Kablia expliqua que son père qui a quitté l'armée Française en 1924, pour rejoindre en 1930 l'Ecole des officiers de la gendarmerie Française a fait savoir que son père est sorti de l'armée française en 1924, avant de rejoindre durant les années 1930, l'Ecole des officiers de la gendarmerie se trouvant au Maroc. Une école qui, a-t-il expliqué, était sous la tutelle du trio France, Espagne et Italie. Né au Maroc avec ses trois frères dont la chahida Zoubida assassinée par un commando français, à Mascara lors d'une embuscade en 1958, Daho Ould Kablia s'est inscrit dans les rangs du Malg, dirigé par Boussouf. Ce dernier demeure à ses yeux l'un des architectes du Malg qui, au lendemain de l'Indépendance, a fourni la majorité des cadres de l'Algérie. S'agissant des archives de la Révolution se trouvant en France, Daho Ould Kablia a soutenu qu'il est du devoir de l'Algérie de les récupérer; elles sont entre les mains de la France. Ces archives que certains, a-t-il expliqué, pensent qu'elles peuvent nuire et permettre d'accuser des hauts responsables de l'Etat de trahison durant la Révolution, se trompent. «On peut qualifier certains événements qui se sont déroulés durant la Révolution de négatifs, mais il y en a eu beaucoup de positifs», a-t-il argué, avant de renchérir qu'il y a toujours eu dans les guerres des erreurs. Quant au Gouvernement Provisoire de la République Algérienne ‘GPRA) le colonel du MALG dira, avoir regretté la fin de mission de cette institution qui aurait dû continuer son activité après l'Indépendance. «Si le GPRA avait continué la gestion et l'orientation des affaires du pays, l'Algérie aurait pu s'offrir un Etat démocratique où la justice sociale et le développement auraient été atteints, il y a bien longtemps», a tenu à préciser enfin Daho Ould Kablia