Comme rapporté par nos articles sur le site de Sidi-El-Mejdoub et Kharrouba, le wali et l'ensemble de la délégation, ont été surpris par l'ampleur des dégâts provoqués par les différentes chutes de pluies, qui se sont abattues ces derniers temps sur la région. Le terrain souffre d'un problème de perméabilité à cause de l'urbanisation de ce côté là de la ville décidée par l'agence ANA (Agence Nationale d'Aménagement) à la fin des années 90. Depuis, le nombre de constructions n'a cessé d‘augmenter. Cela s'est répercuté sur l'écosystème, et les conséquences risquent d'être graves. Le professeur Bourahla qui avait alerté notre journal il y a quelques temps, et plus exactement, le 21 novembre 2011, sur les conséquences, qui pourraient découler du fait des régressions et transgressions marines de la mer méditerranée durant des millions d'années. N'ayant pas respecté cet ensemble naturel, qui était protégé par une végétation dense et une agriculture importante, les différents responsables, qui se sont succédés sur la wilaya, ont contribué à la rupture de cet écosystème. Ces dernières années, l'acheminement des eaux de pluies a connu une autre trajectoire et est devenu plus important, à cause de l'agression continuelle de la zone d'infiltration des eaux des pluies, qui alimentait la nappe phréatique, ce qui a donné naissance, à une petite rivière, qui à chaque chutes de pluies, déferlent et emportent tout sur son terrain. Un immense trou d'une dizaine de mètre au pied d'une cité, menace sérieusement ses habitations, qui risquent de s‘écrouler à tout moment. Les habitants ont profité de la présence du wali et de la forte délégation qui l'accompagnait pour l'interpeler sur le danger qui les guette à tout moment. Le responsable de l'exécutif a constaté de visu cette tragédie, qui pointe à l'horizon, il a donné les instructions nécessaires pour prendre en charge ce problème. Espérons seulement que cela ne va pas trainer car il y a des vies humaines, qui sont en danger et il ne reste plus assez de temps pour que l'irréparable se produise. Notre journal a fait le nécessaire et a alerté les différents responsables. À ceux qui ont le pouvoir de changer les choses de prendre le relai pour le bien de la société et surtout pour préserver des vies humaines, il y a vraiment urgence sur ce point là. Le conservateur des forêts, a de son côté proposé des solutions et a déclaré que l'endroit en question est désormais une zone non constructible, espérons que cette décision sera respectée, et que la mafia du foncier ne s'accapare pas de ce terrain d'ici quelques années. Notre appel et celui des gens, qui ont pris l'initiative d'attirer notre attention, a été pris en considération, notre mission est désormais terminée.