Le terrain principal du 13-Avril, qui a gardé pendant toutes ces années la palme de meilleur terrain d'Algérie, est devenu, sans jeu de mots, un véritable champ de patates Le terrain principal du 13-Avril, qui a gardé pendant toutes ces années la palme de meilleur terrain d'Algérie, est devenu, sans jeu de mots, un véritable champ de patates tellement il est bosselé de toutes parts et des pans de terre jonchant toute sa surface. Déjà pas vraiment au point en matière de maintenance, les deux matches de championnat joués vendredi dernier sous une pluie battante par les cadets et les juniors du club ont fini par le mettre dans un état de dégradation très avancé à telle enseigne que l'entraîneur Mechiche et ses joueurs n'ont pas trouvé ne serait-ce qu'une petite parcelle de praticable hier pour leur entraînement de reprise. Le terrain de réplique, en tartan, est devenu carrément un danger pour tous ceux qui s'y risquent. Pour l'instant, on ne sait pas comment le MCS va se débrouiller pour ses prochains matches à domicile. A. B. Amara : «J'ai alerté tout le monde sur l'état de ce terrain» Profitant de notre présence au 13-Avril à l'occasion de la reprise des entraînements de l'équipe première, nous nous sommes rapprochés du directeur de l'OPOW, M. Abdelkader Amara, pour avoir son avis, mais aussi des explications sur la détérioration du terrain principal et les moyens d'y remédier. Voilà ce qu'il nous dit : «Nous à la direction de l'OPOW, nous avons alerté toutes les autorités compétentes sur l'état de ce terrain, tout en rappelant dans nos différents courriers qu'il ne peut supporter toute cette charge d'entraînement quotidienne en plus des matches qui se jouent les week-ends. Si au moins le terrain de réplique en tartan était plus ou moins praticable, nous aurions allégé cette forte pression sur le terrain principal. Aujourd'hui, comme vous le constatez, son état s'est aggravé après les dernières chutes de pluie. Cela fait sept mois déjà que nous avons sollicité de la direction des forêts une quantité suffisante de sol végétal pour aménager le terrain annexe qui, lui, est en tuf. Au moins, on aurait réuni des conditions acceptables pour toutes les formations du MCS, des benjamins aux seniors. Moi-même je suis un enfant du club et je suis le premier à avoir mal au cur en voyant les choses se dégrader de cette façon dans le seul stade dont le MCS dispose. Si au moins le stade des Frères Bracci était doté d'un terrain en tartan ou en gazon naturel, on n'aurait pas eu toute cette problématique sur les bras. Maintenant, il faudra parer au plus pressé et rapprocher le terrain principal d'un niveau de praticabilité acceptable au moins pour les matches de championnat.» Seddik chope une grippe Bien que présent ce samedi matin au complexe OPOW, l'attaquant saïdi n'a pas pu prendre part à cette première séance d'entraînement de la semaine. Resté en marge du groupe, il nous a déclaré qu'il venait de contracter un état grippal et qu'il ne pouvait donc pas se fondre avec le groupe. Daouadji toujours pas remis Le milieu offensif du MCS est arrivé avec un retard d'une trentaine de minutes à l'entraînement de reprise hier matin. Il a dû faire un crochet par l'infirmerie du club pour continuer à recevoir des soins pour sa cheville douloureuse. Son entraîneur lui a réservé quelques tours de piste pour tout programme.