Pour être sensible au charme de Marine Lepen, le maire pied-noir de Perpignan Jean-Marc Pujol (UMP), vient de franchir encore une étape dans ses dérives et dans ce que l'on appelle la nostalgie de l'Algérie française, ce qui a conduit les militants de gauche à s'élever contre cette pratique qui a tout l'air d'un défit à l'autorité et à la décence. A l'approche du cinquantième anniversaire du 19 mars le maire de Perpignan n'a cessé d'encouragé les anciens partisans de l'Algérie française, pieds-noirs et harkis compris à semer le trouble en multipliant les attaques contre l'Algérie et son peuple. Comme nous l'avons signalé, la ville de Perpignan, est devenue le lieu privilégié des nostalgiques de l'Algérie Française et est l'une des rares villes de France, ou une stèle avait été ouvertement dédiée aux anciens criminels de l'OAS, une stèle qui glorifie 116 membres de cette organisation criminelle. Pour Jean Marc Pujol, le fait d'être au premier rang de cette apologie, met en lumière le caractère raciste qui constitue une grave dérive, alors qu'il s'était défendu d'être un nostalgique de l'Algérie Française, faisant fit de l'hospitalité qui lui a été réservée par les élus de la ville Mostaganem et qui malgré le passé criminel de son père et de tous ses compatriotes a trahi la confiance, d'où le piège tendu à nos élus lors du jumelage avec la ville de Perpignan, dans une rencontre avec des délégations sionistes, Le projet funeste de ce nostalgique de l'Algérie française a été mis à nu heureusement par les médias, d'où la parution d'un numéro exclusif de Réflexio. Non content de la stèle érigée aux noms de criminels tels que Albert Dovecar et Claude Piegts, accusés de l'assassinat du commissaire central d'Alger en 1961 et fusillés le 7 juin 1962, voila qu'il s'apprête à inaugurer dimanche un centre dédié aux Français d'Algérie en la présence de Marine Le Pen, qui sera présente en ville le même jour à la mémoire de toutes les soit-disant victimes d'Algérie. Il est clair que pour le maire Jean-Marc Pujol le poids du vote des rapatriés n'est pas négligeable du fait qu'il est lui-même pied-noir et que la présence de la présidente du Front National n'est pas fortuite. En inaugurant ce dimanche le Centre de documentation des Français d'Algérie surtout à l'approche du cinquantième anniversaire du cessez le feu démontre le jeu pervers de ce pied noir qui roule pour l'extrême droite. Ce cher maire offre ainsi un terrain fertile aux nombreux nostalgiques qui n'ont de cesse de déverser leur haine à l'encontre des algériens surtout ces dernières années de par la virulence des propos et des actes qui à n'en pas douter sont prémédités. Ce centre, est une spécificité de par la description faite et rapporté par la presse d'outre mer, car il sera dédié comme la stèle aux nostalgiques de l'Algérie française, afin d'offrir la vision historique des pieds noirs à savoir la leur pour glorifier la colonisation française. Selon les observateurs à qui rien n'échappe, ce centre est un pas de plus franchit dans la xénophobie et le racisme doubler d'une haine envers l'Algérie. Ce natif de Mostaganem parti en 1962 à 12 ans, aidé du Cercle algérianiste, a fait de la ville de Perpignan le fief de la communauté pied noir. Pourquoi 50 ans après et pourquoi avoir attendu tout ce temps là pour mettre a profit ce projet de Centre, et de son Mur des disparus. Tout fier de son œuvre Le maire de Perpignan déclarera à qui veut l'entendre. "Maintenant que nous avons le lieu et le fonds, nous pouvons commencer à travailler à la constitution du comité scientifique. Mon idée poursuit-il , est d'avoir un conservateur pour ce Centre. Mais pour l'heure, nous nous appuyons sur le fonds et le travail de préservation du Cercle algérieniste. Tout est dit et le maire de Perpignan Jean Marc Pujol ne s'en cache pas, du fait qu'il n'a cessé d'être ce qu'il a toujours été un pied noir décidé à déversé sa haine et à glorifier tous les criminels, trompant par la même occasion nos élus qui certainement ne s'attendaient pas à ce retour de manivelle.