Lors de la matinée d'hier, mercredi 8 février 2012, au niveau du rond-point de la cité Diar-El-Hana, de jeunes désœuvrés ont tenté de fermer la route nationale 11, juste à proximité du rond-point menant à la plage de Sidi-El-Mejdoub, en contrebas de l'école des mousses de la marine. Il était à peu près 10h30, quand un groupe de jeunes, ont bloqué la route avec des pneus usagés, auxquels ils ont allumé du feu. L'intervention rapide et efficace des services de sécurité, a évité le pire, après quelques échanges hostiles entre les deux parties, les hommes de loi ont réussi à faire changer d'avis les contestataires, qui ont dû battre en retrait. Cette situation est due d'après certains riverains, à l'éternel problème du logement, aux promesses qui tardent à se concrétiser et au manque de dialogue entre les deux parties. Les contestataires accusent l'administration de leur fermer la porte et de verser dans le favoritisme en ce qui concerne l'octroi de logement. Et comment ne pas accuser de favoritisme quand on voit que des logements sociaux sont inhabités, revendus ou loués au prix fort, une situation tolérée depuis des années et qui est derrière toute ces tensions. Les responsables locaux et à leur tête le wali, HoucineOuaddah, estime que le programme de relogement touchera tous les citoyens recensés dans le cadre de l'habitat précaire mais aussi ceux qui ont déposé des dossiers en bonne et due forme. Il faudra aussi accorder un peu de temps aussi pour l'achèvement de ces logements car le plus souvent les entreprises chargées de réaliser ces travaux butent sur des contraintes comme le manque de main d'œuvre qualifiée et le manque de bureaux d'études. Les responsables tiennent à rassurer qu'aucun citoyen ne sera lésé de son droit légitime au logement, un droit garantie par la constitution.