Le blasphème ; parole, discours ou illustration qui insulte violemment la divinité, la religion et les prophètes. A lire cette définition, on n'a plus le moindre doute. Le blasphème est devenu le sport à la mode et il n'est plus une activité dite intellectuelle qui n'estime devoir, précisément pour se faire respecter, mettre à bas le respectable traditionnel, moquer les sentiments religieux, offenser les croyances et se parer des plumes d'une modernité dupe de rien et surtout pas de ce qui risquerait de transcender. Un des sujets d'actualité concernant la liberté de l'expression et de la conscience procurées par l'Islam et ses enseignements est à l'égard du blasphème. La caricature publiée par un journal Danois avait versé de l'huile sur le feu que « versets sataniques » de Salman Rushdi avait flamboyé il y a des années. Puis ce que le chef de l'Eglise Catholique le Pape Bénédicte le XVI dit a jeté, de nouveau, l'huile sur le feu déjà flamboyant. S'il aimait la paix ces paroles irresponsables ne devraient pas être énoncées par l'homme de telle grandeur du catholicisme. Et peu après Tony Blair, le Premier Ministre sortant de Grande Bretagne n'a pas voulu épargner les musulmans de souffrance et torture mentale en annonçant pour Rushdi le titre de sir. Beaucoup en a déjà été écrit, publié et démontré avec des manifestations. Certains ont essayé de présenter ces caricatures comme un chef d'œuvre artistique d'un dessinateur, « versets sataniques » comme un livre littéraire et le discours de pape Bénédicte le XVI comme un discours ordinaire. D'autres lui ont donné la permission de faire n'importe quoi au nom de la liberté d'expression et d'autres ont fait des manifestations pour démontrer leur colère en brûlant le drapeau danois, en faisant des dégâts et criant des slogans flamboyants. Mais certains, même si, ils sont rares, ont réagi avec décence, modération et équité parce que, selon eux, une chose, même la liberté, sans borne et discipline n'a aucune valeur, ni beauté et ni justification.