Malgré que beaucoup sont devenus des torchons à force de passer d'une main à l'autre, les billets de banques et notamment ceux de 200 dinars, sont devenus source de tensions entre commerçants et citoyens. Dans un état lamentable, plus personne ne les accepte et chacun voudrait s'en débarrasser, cette situation crée des frictions entre beaucoup de citoyens et de commerçants aux quatre coins de la ville. Ahmed âgé de 50 ans a failli en venir aux mains avec l'épicier du quartier, qui voulait lui refiler quatre billets de 200 dinars qui puaient la sardine, ne voulant pas les prendre, il a été injurié par le commerçant en question, qui le traita de tous les noms, heureusement que l'intervention des gens du voisinage a évité le passage à l'affrontement. Des situations pareilles, on en voit chaque jour. Ces billets sont souvent refilés aux salariés par la poste et les différentes banques, qui les « tolèrent », dit Rachid. C'est une honte, ont tenu à dire, certains citoyens, qui ne comprennent pas pourquoi on laisse en circulation des billets, qui nuisent à l'image du pays. Omar, jeune étudiant a même reçu chez un commerçant, un billet scotché, qui n'avait aucune valeur car les deux moitiés, provenaient de deux billets différents. Voila en quelques lignes la situation des billets de 200 dinars. Il est temps aux responsables concernés de procéder à l'impression de nouveaux billets.