Selon des informations concordantes parvenues à la presse, le président de la république aurait décidé de procéder à un mouvement partiel dans le corps des walis et ce avant la fin de l'été. Cette décision toucherait croit-on savoir dix (10) wilayas du pays. Ce mouvement intervient, selon des sources dignes de foi, à la suite des rapports demandés par le président de la république en personne et parvenus à la présidence sur le comportement des walis dans le cadre des missions qui leur ont été assignées et les résultats obtenus en fonction du travail accompli pendant leurs séjours respectifs à la tête des wilayas dont-ils avaient la charge, notamment en matière d'avancement des projets inscrits dans les différents programmes de développement, du plan quinquennal et au titre du plan de relance économique initié par le premier magistrat du pays. Ce à quoi, plusieurs wilayas seraient classées en zone dite « Rouge », faisant allusion à la consommation des crédits destinés aux différents projets. Parmi ces wilayas, l'on notera la wilaya d'Alger, de Constantine, d'Annaba, d'Oran, de Blida, de Chlef, de Médéa, de Djelfa, de Bouira et de Sétif. Concernant les walis concernés par le départ pour fin de fonction, le président aurait sollicité des rapports sur les walis de Tizi-Ouzou, Laghouat, Bechar, Ouargla, Tamanrasset, Sidi-Belabbès, Mascara, Saida et enfin Ghardaïa et Mostaganem. On apprend par ailleurs que seuls cinq walis seraient remerciés et trois secrétaires généraux seraient promus au rang de wali. Ce mouvement intervient quelques mois seulement après avoir mis fin aux fonctions des walis de Naâma, de Bouira et d'Annaba Brahim Benkayou, survenu quelques semaines après les différentes émeutes et manifestations qu'à connues plusieurs wilayas, et qui a vu le wali de Chlef partir à Annaba.