Ce mardi 15 mai 2012, aux environs de 19 h, « Réflexion » s'est déplacé au siège de la daïra de Frenda suite à des informations faisant part d'un sit-in observé par des femmes revendiquant une réelle prise en charge de leurs préoccupations illustrées par la demande d'un toit pour sauver leurs honneurs Avant d'aborder une quelconque discussion, trois jeunes nous ont sollicités avançant ces propos « on a ras-le-bol, les revendications pacifiques n'ont aucun écho, et malgré les efforts de la presse aucune solution ne pointe à l'horizon, et ni les élus ni les responsables ne prennent nos préoccupations au sérieux .Veulent ils un dérapage ?! Et pourquoi l'ENTV et les médias publics nous ignorent ? ?! Où sont passés nos droits ?! et soumis à moult interrogations, ces jeunes nous ont orienté vers ces femmes qui ne pouvaient crier leur misère et leur désarroi et à l'unisson, elles nous ont prié de les écouter attentivement « Mme B. Mokhtaria, 46 ans mère de 5 enfants est une handicapée à 80% et son mari est aveugle ,elle a déposé son dossier en 2008 après avoir été menacée d'expulsion par les héritiers du taudis qu'elle occupe au niveau du quartier « les frères Boutaiba » (ex-les carrières). Le 2éme cas, reflète une situation délicate, Melle Baroudi Fatiha, âgée près de 40ans, une S.D.F qui a déposé son dossier en 2003 et l'a renouvelé en 2008, et qui partage les nuits entre les membres de sa famille, et qui se trouve à la recherche d'une dignité déjà violée et un ras le bol difficile à exprimer. Un autre cas celui de Mme Halima Bouaka, âgée de 52 ans, mère de 4 enfants et dont le mari est une victime de terrorisme, elle aurait déposé son dossier en 2005, cependant rien n'a été fait pour cette dame qui trouvait beaucoup de difficultés à révéler ses peines. Une autre Mme Boumediene Khalida, 44 ans, divorcée ayant à sa charge un jeune âgé de 21 ans, ayant déposé son dossier en 1995 et l'a renouvelé en 2003, n'exerce aucune profession ,son fils est chômeur ,et se retrouve locataire depuis des lustres, et un autre cas plus épineux, celui de Mlle Karima Boudaoud, âgée de 38 ans, célibataire et responsable de 2 orphelins et partageant un petit toit avec 9 héritiers ,elle a déposé son dossier en 2007, et réside actuellement à la cité les frères Boutaiba (ex les carrières) et comme Mme veuve Djebli Fatma, mère de deux enfants l'un âgé de 25 ans, et l'autre âgé de 8 ans, sans aucune ressource et locataire malgré elle, elle aurait déposé son dossier en 2007, après avoir été jetée à la rue, et actuellement elle se trouve au boulevard « Khalfa Sayeh ». Et un autre cas, celui de Mme veuve Sebaà Nacira âgée de 40 ans, mère de 4 enfants, toujours locataire elle a déposé son dossier en 2006, elle paie les frais de la location mensuellement et qui s'élèvent à 5000.00DA et ne possède aucune ressource. Elle réside à la cité les frères Boutaiba (ex : les carrières). Enfin la dernière femme, Mme Bensafi Messaouda, âgée de 66 ans locataire au vétuste quartier « Bab-El-Kebir », et mère de 5 enfants, et n'exerce aucune fonction, et à ces cas s'ajoutent M. Maiza Med, 27 ans, S.D.F ayant déposé son dossier en 2009 et est chômeur, ainsi que M Kherbouche Bendaoud, 36 ans, père de 2 enfants, ayant déposé son dossier en 2005, réside dans un taudis, sis, rue « Batimate Ain-Kermés « et enfin le dernier cas de Belkhadem Med Abdou, 30 ans célibataire résident à Sidi-Naceur, chômeur, et sans toit. Faudrait-il rappeler, que ceux cités passeront la nuit près du siège de la Daïra, comme il est utile de signaler que la commission d'enquête aurait visité toutes ces familles et une lecture sur la situation sociale de ces familles serait salutaire.