L'hôtel Bel Air a abrité une journée d'étude organisée par le Syndicat National des pharmaciens d'officine (SNAPO) sous le haut Patronage de M le wali de Mascara et sponsorisés par plusieurs laboratoires qui font également de la promotion de médicaments génériques fabriqués en Algérie. Cette journée a été encadrée par Le Professeur M. Toumi et d'autres Intervenants de la profession, la Communication apportée essentiellement sur le Générique et la Bioéquivalence, M.Hamidane a répondu à toutes les questions ayant traits à la fiscalité de l'officine. M. Toumi a parlé dans un autre registre sur un sujet lié à l'automédication. M Bachiri a axé son intervention sur les effets des psychotropes et la réglementation en usage. Durant cette journée, il était plus question de produits génériques qui se présentent dans notre société sous différentes formes et appellations comme le générique en copie , le vrai faux générique, le générique offensif et défensif, ces produits que 2O % des médecins trouvent légèrement moins chers par rapport à la molécule originale mais bon pour le patient. Le médicament en générique a été détaillé par les communicants en plusieurs phases comme le médicament Co-marketing, en Co-formation c'est-à-dire la fourniture de la matière première de deux destinations différentes et puis la vente. En Co-développement ce qui veut que le produit est identique avec partage des frais de développement, les médicaments sous licence que l'on doit protéger le générique et puis la contrefaçon qui est une copie de l'originale mais non protégée .et ME-TOO objet de recherche séparée. La journée a permis aux présents d'exposer les différents problèmes que vivent les pharmaciens dans leurs quotidiens. Sur ce cas, l'intention a été attirée sur la substitution d'un produit par un autre alors qu'il n'existe aucune protection du pharmacien devant la loi et enfin le problème de la commercialisation des produits psychotropes. Cet état de fait met le pharmacien devant un risque à double tranchant face au patient qui se présente avec une ordonnance prescrite par un médecin qui sera servi dans un temps dans les règles pour ensuite passer dans la phase de la spéculation par le patient lui-même qui écoule ces produits psychotropes dans le domaine de la toxicomanie en particulier dans le domaine des jeunes exposants ainsi que plusieurs d'entre eux à une dépendance suivie d'une mort certaine. Le refus de ne pas satisfaire la demande du patient peut se retourner contre le pharmacien pour refus de vente et non prestation de service à ce malade qui sera agressif et constituera un danger pour lui et pour la société.