En dépit de toutes les lois mises en branle pour lutter contre le commerce informel, rien ne semble arrêter l'activité des marchands et autres vendeurs à la sauvette, ils récidivent après chaque intervention des services concernés. [Routes et trottoirs squattés à longueur de journée à Tissemsilt] Dans des espaces ouverts tels la rue du 1er novembre, devant les locaux de l'ex OFLA, ou Souk H'lima ou encore la place du palais des expositions, les marchands s'étalent à perte de vue, les trottoirs et les rues sont dès les premières heures de la journée squattés par ces clandestins du commerce, on y trouve une multitude d'objets à vendre, du portable aux vêtements en arrivant à la friperie et les fruits tout s'y vend même les objets volés et les prix pratiqués paraissent conquérir les offres des boutiques et attirent de nombreux clients. Mais cet état de fait génère énormément de problèmes et de désagréments et aux piétons et aux automobilistes ajouter à cela les risques et le réel danger qui guettent les consommateurs à cause de la qualité de certains produits et de l'insalubrité qui règne et dominent les habitudes. Les dates de péremption et la qualité sont le dernier des soucis de ces vendeurs, ces squatters ne se préoccupent de rien, dans certains endroits comme à Souk H'lima, même les évacuations des malades ne les ont pas sensibilisés et persuadés pour céder la route quant aux trottoirs, le fait de squatter une partie s'est banalisé au point où le commun des habitants de la ville de Sidi-M'hamed Bentamra s'est interrogé légitimement ; pourquoi ce silence de la part des responsables ? Où sont passés les services concernés ? Enfin, et dans pareilles circonstances, les responsables à haut niveau sont avertis et appelés à intervenir avec plus de sérieux et de force et faire appliquer rigoureusement les lois en rendant à la route et aux trottoirs leurs vocations initiales