Les trois terroristes arrêtés il y a quelques jours à un point de contrôle de la police nationale à Berriane dans la wilaya de Ghardaïa, ont exhorté le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) à les utiliser comme monnaie d'échange en brandissant sa menace avant-hier contre l'Algérie de représailles si elle ne les libérait pas. Les trois terroristes, qui circulaient à bord d'un véhicule de type 4X4 en direction de la zone du Sahel, ont été interpellés suite à une opération de recherche de grande envergure menée par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP).Dans un communiqué diffusé par le MUJAO et signé par Abu Walid Sahraoui présenté comme un responsable de cette organisation terroriste est écrit: « Nous avons proposé au gouvernement algérien d'échanger nos frères qui ont été arrêtés par l'armée algérienne près de la ville de Ghardaïa (sud de l'Algérie) par un des otages chez le Mujao. Le gouvernement algérien a rejeté l'offre. Par conséquent, l'Algérie supportera toutes les conséquences de ce refus ». La même source précise que « les moudjahidines qui sont arrêtés sont trois, dont Abd Arrahmane Abou Ishak, chef de la commission juridique d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) ».