L'Algérie compte actuellement pas moins d'un million de marchands travaillant dans l'informel. Ils sont repartis sur plus de 2500 ponts de vente parallèles. Le commerce informel fait perdre au trésor public environ 400 milliards de DA par an », c'est la parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenour qui a révélé l'information. Pis encore, 80 % des marchandises provenant de la contrebande ainsi que les produits contrefaits, impropres à la consommation et dont la date de validité a expiré, sont écoulés sur ces marché informels. En plus de tout cela, le marché noir représente un véritable obstacle à la concurrence loyale et avorte beaucoup de projets d'investissement. Ainsi ,les pouvoirs publics ont déclaré la guerre aux marchés informels et au squat des trottoirs par les commerçants. Ces « points noirs » qui gangrènent l'économie nationale et qui causent beaucoup de désagréments aux citoyens seraient éradiqués avant la fin de l'année 2012 en cours au niveau de la wilaya d'Alger. Les services de la wilaya d'Alger ont mis en œuvre l'instruction du wali d'Alger, portant sur l'éradication de « tous » les marchés informel de la capitale. Les habitants de ce quartier ont depuis longtemps et sans cesse exprimé leurs indignations vis-à-vis de ce marché qui a transformé leur vie en véritable cauchemar. A croire les sources, le squat des trottoir pour l'exposition des marchandises, la vente sur les axes routiers, ruelles menant au marchés et dans les stations de transport ne seraient que de mauvais souvenir à partir de 2013.