Le commandant de l'Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique),le général Carter Ham, a assuré que le gouvernement américain encourageait le dialogue avec les parties au Nord Mali, « excepté avec les groupes terroristes ». Le responsable militaire américain n'a toutefois pas exclu l'usage de la force contre les groupes terroristes. Il a expliqué que son pays étudierait une demande d'« assistance militaire » émanant de la Cédéao si cette dernière est autorisée à mener une opération au Nord Mali. Le gouvernement malien a demandé une intervention pour libérer le nord du pays, sous l'emprise de groupes armés. L'option militaire est notamment soutenue par la France. Mais elle n'a pas encore obtenu l'aval de l'ONU.Une rencontre entre représentants du mouvement islamiste Ansar Dine et un officiel malien a été organisée à Alger. Interrogé sur ce mouvement islamiste, le militaire américain s'est montré peu précis : il a expliqué que les Etats-Unis n'ont pas la même « compréhension que vous avez concernant les acteurs de la région et essaient de comprendre le rôle de chacun d'eux ». « L'un des aspects clés pour la résolution du problème au Mali est de faire la distinction entre les groupes terroristes et ceux qui ne le sont pas », a t il ajouté. Une position qui rejoint celle de l'Algérie.