L'affaire de la Clinique “ Amina" de Chiffa ( Blida) vient de mettre le doigt sur la nécessité d'un contrôle rigoureux et permanent non seulement des équipements mais aussi du personnel au niveau des cliniques privées. En effet, on sait que la plupart des chirurgiens utilisent les plateaux techniques des cliniques privées dans le cadre de leurs interventions chirurgicales et la plupart des cas c'est pour des interventions de grossesse. Ainsi, au lendemain d'une intervention, des malades hospitalisés au niveau de cette Clinique ont laissé apparaitre des signes de méningite d'inoculation qui selon le directeur de la santé et de la population de Blida est un germe qui est transmissible et vit en symbiose avec l'homme. Des investigations ont été entreprises depuis pour déterminer la source exacte de cette maladie qui a touché 13 personnes. La décision de fermeture de la Clinique a été prise surtout dans le but d'évaluer la situation car au cours de la période allant du 6 au 21 décembre dernier, une centaine de malades ont été traités pour différentes pathologies et tous ne résident pas dans la wilaya de Blida. Parmi les difficultés rencontrées, il y a lieu de souligner la situation des malades soignés au niveau de la clinique et aussi les dialysés qui sont au nombre de 84 et dont il fallait leur trouver des places au niveau des hôpitaux de la région. On apprend par ailleurs qu'à l'exception des deux personnes décédées une femme et un homme, les autres ont pu regagner leur domicile. Quoiqu'il en soit la direction de la Santé, qui a précisé que des investigations sont menées en collaboration avec les services spécialisés du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, outre celles menées par d'autres instances compétentes, a fait part de l'enregistrement, à ce jour, de 13 cas de méningite au niveau de cette clinique, dont deux (02) cas mortels, le troisième est toujours en observation à Boufarik, quant aux autres ils ont regagné leur domicile après la consultation .