Par d�cision �manant de la Direction de la sant� publique de la wilaya de Blida, la clinique priv�e Amina, sise � la commune de Chiffa, � 7 kilom�tres � l�ouest de Blida, a �t� ferm�e, lundi 31 d�cembre, pour une dur�e d�un mois. Cette mesure conservatoire a �t� prise suite au d�c�s de deux malades, une femme de 57 ans et un homme de 27 ans ayant contract� la m�ningite apr�s avoir subi des interventions chirurgicales dans cette clinique. Selon une source bien inform�e, dix autres malades op�r�s � la clinique Amina sont actuellement hospitalis�s dans le service infectieux de l�h�pital de Boufarik pour m�ningite. Pour ces raisons, un rapport circonstanci� a �t� transmis par la DSP de Blida au minist�re de la Sant� publique, apprend-on, et ce en vue d�une d�cision d�finitive quant au maintien de la fermeture de cette clinique ou � son �ventuelle r�ouverture. Il est � noter que dans une premi�re phase, la DSP de Blida avait, en date du 24 d�cembre dernier, �mis une d�cision de fermeture uniquement du bloc op�ratoire, mais lorsque les choses ont pris des proportions graves notamment le d�c�s des deux malades, il a �t� d�cid� de la fermer. Une commission d�enqu�te envoy�e par le minist�re de la Sant� est � pied d��uvre, nous diton, pour d�terminer la cause exacte du d�c�s de ces deux patients et par quel moyen ils ont contract� la m�ningite, m�me si l�on avance que ces derniers ainsi que les treize autres malades hospitalis�s � Boufarik auraient �t� inocul�s lors de l�injection du produit d�anesth�sie au niveau du rachis lombaire, appel�e anesth�sie p�ridurale. Tout comme des explorations sont en train d��tre effectu�es dans cette clinique pour d�terminer l��tiologie de cette affection, d�finir s�il s�agit de maladies nosocomiales et enfin pr�ciser si cette m�ningite est d�origine bact�rienne ou virale. Il est � pr�ciser que de leur c�t�, les parents des victimes se disent outr�s par la n�gligence des praticiens de cette clinique qui n�avaient pas, disent-ils, pris les choses au s�rieux d�s les premi�res apparitions des sympt�mes de la m�ningite chez leurs patients. Une n�gligence pour laquelle ces m�decins doivent payer, insistent-ils. Par ailleurs, nous avons appris que par mesure de pr�vention, les 79 malades atteints d�insuffisances r�nales et trait�s dans le service d�h�modialyse de la clinique Amina ont �t� transf�r�s dans d�autres centres hospitaliers. Enfin, le m�decin responsable de cette situation est suspendu provisoirement et sera entendu dans cette affaire.