Les habitants du douar Rehailia, relevant de la commune d'Aïn Sidi Chérif, réclament le bitumage de leurs routes en état de dégradation et interpellent les autorités locales à prendre en considération leurs doléances et revendications, afin d'améliorer leurs conditions de vie qu'ils jugent déplorables. La réfection, estiment-ils, est une urgence que les autorités locales devront inscrire dans leur agenda car les populations souffrent le martyre. En fait, ce n'est pas uniquement les habitants de ce village de Rehailia qui réclament le bitumage de la route. A quelques kilomètres dudit douar, les habitants des villages avoisinants ont, réclamé l'amélioration du cadre urbain. Parce que la liste de leurs doléances se trouvant tout de même plus longue. L'éclairage public, inexistant, complique la vie des habitants qui ne peuvent pas sortir sans prendre le risque d ́être attaqués par des animaux sauvages qui rôdent dès le coucher du soleil. Le risque est aussi encouru par les enfants scolarisés qui, tôt le matin, se dirigent vers les écoles avoisinantes. L'inexistence d'une structure de santé pour assurer les premières interventions oblige les occupants à recourir aux véhicules particuliers pour évacuer leurs malades. Les jeunes, qui n'ont aucun lieu pour occuper leur temps, s'exilent la journée vers Mostaganem-ville et ne rentrent que le soir pour dormir. «Il nous faut un stade, une maison de jeunes, un centre de santé...», nous dit un jeune. Le village continue à utiliser les bouteilles de butane. Enfin, il est à noter que beaucoup de responsables locaux ont compris que le dialogue avec les populations est déjà une partie de la solution