Une fois encore, ce sont des quartiers populaires qui ont payé le tribut d'une gestion infâme, inadmissible. Les habitants de la cité Hasainia Sabti Commune de Hamam N'bail, Wilaya de Guelma dénoncent l'état lamentable dans lequel se trouve leur village. Cette commune est socialement sinistrée : des routes défectueuses, manque d'infrastructures et de moyens de transport, manque d'éclairage sur les voies publiques ainsi que dans les ruelles, absence du système d'évacuation des eaux superficielles… c'est le lot quotidien des habitants, ces derniers l'ont fait savoir à maintes reprises aux autorités locales qui semblent conscientes du problème mais qui tardent à y remédier. Cette situation, qui dure maintenant depuis des années, pénalise les habitants, notamment en période hivernale où les bourbiers et les mares d'eau prennent au piège les piétons, les routes deviennent un véritable marécage et en été une mine de poussière, elles sont totalement abîmées. Les automobilistes n'en peuvent plus passer des crevasses et des pierres. Les quartiers de cette localité donnent l'impression que l'on est revenu aux temps anciens, dès la tombée de la nuit, le village plongent dans le noir, la majorité des ruelles et grandes allées sont privées d'éclairage public « nous ne sommes pas en sécurité dans l'obscurité », déplore un père de famille. Les citoyens réclament toujours auprès des services concernés pour la réfection des routes et la maintenance de l'éclairage public. Caractérisés par le laisser-aller, ces services s'opposent à toute tentative de changement. Cette situation crée d'énormes difficultés aux habitants dans leurs activités quotidiennes. « Avec le maigre budget dont nous disposons, nous essayons de parer au plus pressé », justifie un des élus. Le plus grand danger qu'encoure la population de cette localité chaque année c'est bien les pluies torrentielles et le glissement de terrains, ces pluies causent des dégâts énormes : des maisons s'inondent, des grandes flaques d'eau apparaissent sur les rues, le risque est omniprésent en chaque saison de pluie. Ajouter à cela les constructions anarchiques des maisons qui permettent l'écoulement des eaux de pluies et la détérioration des routes à savoir l'inexistence des canalisations qui a permis aux eaux pluviales d'emporter des pans entiers de bitume, ce qui desservent régulièrement la population, la circulation déjà difficile va encore s'aggraver. Ce manque d'entretien compromet la sécurité des piétons. Il est évident que ce bouleversement climatique affecte les zones inondables avec un impact visible sur la santé et l'environnement dans la ville. Il est donc urgent que les autorités songent à accélérer les travaux de réhabilitation urbaine dans cette région.