Le premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri, a répondu ce vendredi 18 janvier à ses détracteurs en les qualifiant de « menteurs ». « Ce sont soit d'anciens militants radiés auxquels on a enlevé la couverture politique ou encore qui n'ont jamais fait partie du parti et qui revendiquent aujourd'hui leur carte de militant à travers la presse », a déclaré M. Laskri. Ce sont des « menteurs », a t il dit lors d'une rencontre avec des élus de son parti à Tizi Ouzou, en rappelant que ses opposants, sans citer de noms, avaient faussement prédit l'entrée du FFS au gouvernement. « Il n y a aucun mouvement de redressement au FFS », a assuré M. Laskri, estimant que ses détracteurs « n'ont rien à voir avec le parti ». Le premier secrétaire du FFS estime que ces attaques contre le parti visent plutôt à « l'empêcher de construire l'alternative démocratique et d'instaurer la deuxième République ». Le patron du FFS a qualifié de « honteuse » les déclarations des frondeurs du FFS sur le fait que « c'est le cabinet noir qui a fait démissionner Aït Ahmed de la présidence du parti ». « La décision d'Aït Ahmed est souveraine et en attendant le cinquième congrès, il demeure le président du parti dont il continue de tenir les commandes ». « Tout le reste n'est que supputations », a t il dit.