Le premier ministre britannique effectue une visite de travail et d'amitié, 10 jours après la fin de la prise d'otage dans le champ gazier algérien qui a fait 37 morts. Cette visite confirme l'excellence des relations politiques et économiques entretenues par les deux pays, et constitue l'aboutissement de l'évolution crescendo des relations bilatérales et un «nouveau départ». La coopération algéro-britannique est «incroyablement positive», de l'avis des nombreux responsables britanniques qui se sont exprimés récemment sur l'Algérie. M. Cameron s'entretiendra avec son homologue algérien Abdelmalek Sellal et avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Les discussions devraient notamment porter sur la menace extrémiste dans la région et sur l'intervention militaire française, soutenue par Londres, au Mali voisin pour repousser les islamistes. La coopération entre les deux pays, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, a pris une importance particulière ces dernières années, le Royaume-Uni considérant l'Algérie comme un partenaire «stratégique» dans ce secteur. Alger et Londres, qui entretiennent un bon niveau de coopération, expriment une «convergence totale» dans le domaine de la lutte antiterroriste, notamment les aspects liés au refus de versement des rançons, ainsi qu'au financement du terrorisme, de l'avis des observateurs. À ce propos, il convient de mentionner la déclaration du Premier Ministre britannique faite au lendemain de la prise d'otages d'In Amenas, dans laquelle M. Cameron a soutenu publiquement la démarche de l'Algérie face à la menace terroriste, affirmant notamment que le Royaume-Uni continuerait de travailler avec l'Algérie. Dans le même contexte, selon le journal Britannique , le « Sun »,le Premier ministre britannique David Cameron sollicitera les autorités algériennes afin qu'elles donnent leur accord pour une participation britannique dans la traque de Mokhtar Belmokhtar, un des chefs d'Aqmi , qui a revendiqué l'attaque terroriste sur le site gazier de In Amenas.