Avant de disparaitre définitivement de nos villes et villages, l'informel a encore de longs jours avant de disparaitre. En effet, malgré les directives venant du Gouvernement, sommées d'être suivies par les autorités locales, malgré l'opération engagée et suivi par le wali lui-même, qui n'a pas arrêté un seul moment d'instruire aux chefs de daïra et P/APC de se mettre à pied d'œuvre pour éradiquer ce commerce informel qui a gangréné nos villes Des instructions suivies par l'ouverture de plusieurs lieux devant les commerçants venant de l'informel et des locaux commerciaux en plus des facilités, mais l'informel continue à figurer dans les artères des grandes villes, les commerçants de l' informel cherchent peut être à mettre les responsables devant un défi, sinon comment allons nous expliquer le phénomène ? L'Etat n'a pas abandonné les gens qui faisaient de l'informel, au contraire, les autorités locales et à leur tête M. Le wali ont fait le nécessaire pour installer tout le monde, les uns dans des marchés ouverts spécialement pour la circonstance, d'autres dans des locaux tout en leur facilitant les choses comme le registre du commerce qui n'est pas exigé tout de suite, le payement des impôts, ensuite ces personnes seront dans un proche avenir installés dans les marchés de proximité qui furent achevés et qui sont au nombre de six pour le moment répartis entre les villes de Mascara, Mohamadia , Sig et Bouhanifia en plus des 200 locaux commerciaux répartis pour tout le territoire de la wilaya. Cette opération semble avoir ouvert la route devant d'autres arrivistes exerçant dans le même créneau et qui veulent passer par un cours chemin et bénéficier des mêmes droits que leurs prédécesseurs. Ou alors, ils prennent l'exemple des autres commerçants qui n'ont pas été touchés par l'opération comme ces personnes qui utilisent les trottoirs pour installer leurs rôtisseries gênant les piétons qui ne trouvent d'autres moyens que d'emprunter carrément la chaussée s'exposant au danger et gênant par la même la circulation. Ou bien ces quincailleries qui prennent carrément les trottoirs et font de ces espaces leurs propres biens agressant ouvertement les passants soit par le balayage de leurs devantures, soit par le jet des eaux comme arrosage. Au niveau de certaines villes, l'informel fait son apparition ouvertement pendant les jours féries comme ce fut le cas de Trig El Oued, les alentours du marché de légumes à Mascara, aux alentours du marché des viandes de Tighennif, à proximité de la prison et même sur le boulevard où se bousculent des charrettes de fruits. Pour ne citer que ces villes, d'autres villes sur le territoire de la wilaya vivent le même problème. Peut être que certains ne savent pas ce que c'est l‘informel ? On appelle informel tout commerce qui s'exerce sans document officiel, et comme on peut le constater, tous nos commerçants exercent dans l'informel, puisque l'ensemble agressent l'esthétique de la ville par ces vêtements attachés à l'entrée des magasins, le squat des trottoirs, et l'exercice d'un commerce sans autorisation et dans des règles qui ne sont pas conformes. Dans plusieurs commerces on trouve des produits qui se vendent mais qui ne figurent pas sur la nomenclature du registre de commerce. Donc pour combattre ce fléau, il faut l'attaquer à la racine.